Ecosia, Lilo… le fonctionnement de ces moteurs de recherche écolo décrypté

Simplement en réalisant des recherches sur internet, un internaute français génère en moyenne 30 euros de revenus publicitaires par an. Plutôt que d’enrichir des actionnaires, certains moteurs de recherche, à l’image d’Ecosia ou encore de Lilo, donnent la possibilité aux utilisateurs d’investir cet argent dans des causes justes. Dans le cas d’Ecosia, moteur de recherche créé en 2009 par l’allemand Christian Kroll, l’argent généré par les internautes permet de financer la plantation d’arbres à travers le monde. Ainsi, Ecosia a permis de planter près de 100 millions d’arbres depuis son lancement. Cependant, certains éléments propres au fonctionnement de ces moteurs ne coïncident pas avec leur image de marque écolo, rapporte le journal Le Monde dans cette vidéo. À l’image de Google, ils sont financés par des revenus publicitaires. Cela revient donc à encourager la surconsommation et la pollution qui l’accompagne. De plus, ces moteurs ne disposent pas de leurs propres algorithmes et sont obligés de passer par le moteur de recherche de Microsoft, Bing, pour réduire leurs coûts. Enfin, un moteur de recherche est par définition polluant. Internet est responsable de 2 % des émissions de gaz à effet à l’échelle mondiale. Conscients de cela, ces moteurs de recherche écolos financent des projets en faveur de l’environnement afin de compenser les émissions de CO2 inhérentes à leur fonctionnement.

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