Entretien avec Matthieu Ricard : « l’émerveillement donne de l’espoir »

émerveillement mathieu ricard

Chute d'Aldeyjarfoss, au fond de la vallée de Barardal, au début de la route du Sprengisandur. Elle aussi située sur le fleuve Skj fandaflj—t. Elle a 20 mètres de hauteur et est entourée de colonnes de basaltes. Islande, septembre 2018 © Mathieu Ricard

Sage des temps modernes et chantre de la bienveillance, Matthieu Ricard veut sensibiliser à l’environnement grâce à « Émerveillement », son dernier projet de livre et d’exposition photo. Le moine bouddhiste a vagabondé dans des paysages naturels grandioses. Il en rapporte une certaine vision de la beauté et questionne le monde contemporain. Nous avons pu nous entretenir avec Matthieu Ricard pour parler d’Émerveillement et du regard qu’il porte sur notre époque tiraillée entre des forces contradictoires. Il mise sur la beauté comme premier pas pour prendre soin de la nature.

[Matthieu Ricard sera présent le 12 octobre 2019 pour l’inauguration de l’exposition photo Émerveillement sera à la Fondation GoodPlanet]

Découvrez l’exposition à la fondation GoodPlanet à Paris

L’émerveillement, selon Matthieu Ricard

Qu’est-ce que l’Émerveillement ?

L’émerveillement est un moment où le raisonnement se suspend. Il y a alors l’impression de quelque chose qui dépasse l’individualité, il appelle une émotion enfouie profondément en nous : une sorte d’adéquation avec l’environnement. S’émerveiller, dans le cas de la nature, engendre le respect pour celle-ci. Dans le cas de l’environnement, le respect se traduit par le souci d’en prendre soin. Alors que nous vivons une époque avec beaucoup de messages décourageants, l’émerveillement donne de l’espoir.

Comment peut-il aider à faire face à la crise environnementale ?

L’émerveillement suscite quelque chose qui élève, ouvre le cœur. De fait, il incite, de manière constructive, à respecter la nature. La question environnementale est incontestablement le grand défi du XXIe siècle. À côté des défis environnementaux, le reste n’est rien. Par exemple, on parle actuellement des problèmes d’immigration. Pourtant, l’ampleur actuelle du phénomène n’est pas grand-chose comparée aux 250 millions de réfugiés climatiques attendus dans l’avenir.

La question environnementale est incontestablement le grand défi du XXIe siècle.

Justement, si vous ne deviez retenir qu’un seul moment d’émerveillement, lequel aimeriez-vous partager ?

Je me souviens d’un matin, assis au bord d’un lac à 4 600 mètres d’altitude dans l’Himalaya. Au lever du soleil, j’avais l’impression que la méditation était aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur dans la nature. Cette espèce de fusion fait partie de l’émerveillement grâce au sentiment de parfaite appartenance au monde qui vous entoure.

émerveillement mathieu ricard
Chute d’Aldeyjarfoss, au fond de la vallée de Barardal, au début de la route du Sprengisandur. Elle aussi située sur le fleuve Skj fandaflj—t. Elle a 20 mètres de hauteur et est entourée de colonnes de basaltes. Islande, septembre 2018 © Matthieu Ricard

Pourtant des décennies d’industrialisation et de frénésie de consommation ne démontrent-elles pas que tout ce qui est beau finit par être, d’une manière ou d’une autre, altéré ou détruit ?

Oui, il existe des forces contraires qui s’affrontent. Il faudra attendre pour savoir lesquelles prédomineront. Faut-il attendre que l’évolution sociale, biologique et climatique, l’anthropocène, nous mette une telle claque que la population humaine soit réduite à un milliard de personnes en raison des changements climatiques ? Ou, au contraire, qu’en prenant conscience de la valeur de tout ça avec l’émerveillement de la beauté sauvage, nous changions la donne ? Aurons-nous suffisamment de sagesse et de détermination pour dire que nous sommes allés trop loin dans un certain sens ? En effet, la croissance matérielle continue ne rend pas plus heureux et le changement climatique engendre beaucoup de souffrances.

Comment empêcher ces souffrances ?

Ne serait-il pas mieux de trouver le contentement dans une simplicité heureuse qui met en avant d’autres valeurs comme l’amitié, la nature, être bien dans sa peau au lieu de toujours chercher des remèdes artificiels ? La question est de savoir si nous parviendrons à avoir ce sursaut de sagesse ou si nous continuons à nous laisserons aller à la tentation de toute cette dispersion numérique et autres…

Matthieu Ricard et la société de consommation

D’après vous, qu’est-ce qui fait que la société de consommation séduise encore autour du monde ?

Le leurre de la richesse, de la beauté, der la célébrité et de la jeunesse associées au bonheur fonctionne toujours.  Nous pensons qu’il s’agit « de tout pour être heureux », alors qu’en fait nous tournons le dos au bonheur véritable. Nous souffrons d’une abdication aux causes de la souffrance. Dans le bouddhisme, nous appelons cela l’ignorance, c’est-à-dire le manque de discernement. Les leurres de la société de consommation sont chatoyants. Le marketing et la société de consommation visent à vous faire désirer ce dont vous n’avez pas besoin et à l’acheter. Si vous avez vraiment besoin de quelque chose, un outil par exemple, vous cherchez ce qu’il y a de mieux et vous l’acquérez.

Comment empêcher ces souffrances ?

Ne serait-il pas mieux de trouver le contentement dans une simplicité heureuse qui met en avant d’autres valeurs comme l’amitié, la nature, être bien dans sa peau au lieu de toujours chercher des remèdes artificiels ? La question est de savoir si nous parviendrons à avoir ce sursaut de sagesse ou si nous continuerons à nous laisser aller à la tentation offerte par toute cette dispersion matérialiste et numérique…

Nous nous martyrisons pour des trucs totalement inutiles.

La publicité est-elle en cause dans l’émergence de tous ces besoins superflus ?

La publicité consiste à vous faire acheter plein de trucs dont vous n’avez absolument pas besoin pour mieux vivre plutôt que de passer du bon temps avec notre entourage, s’occuper de nos proches ou dans la nature. J’avais l’idée de faire une campagne de pub dans le métro « N’achetez pas ce dont vous n’avez pas besoin » pour dénoncer l’idée que nous nous martyrisons pour des trucs totalement inutiles.

Faire face à l’avenir avec discernement, coopération et altruisme

Que pensez-vous de la collapsologie, cette nouvelle tendance dans le mouvement écologiste, à étudier et anticiper la fin de la civilisation ?

Il ne faut pas la diaboliser. En effet, je suis proche de Johan Rockström, un des scientifiques qui a établi le concept des neuf limites planétaires que l’humanité ne doit pas dépasser afin de pouvoir vivre et prospérer encore 50 000 ans. L’an passé, les scientifiques ont encore alerté dans la revue PNAS que si le changement climatique dépassait les 4,5 degrés Celsius, tous les points de bascule se mettraient en œuvre.  L’humanité se retrouverait alors réduite à un milliard de personnes. J’estime ce scénario tout à fait plausible. Cela parait catastrophiste. Certains collapsologues pensent que cela peut être salutaire pour repartir sur des bases nouvelles.

Pensez-vous que repartir sur des bases nouvelles est possible ?

Il reste à voir si les gens vont s’entretuer ou partir sur des bases nouvelles pleines de sagesse. Je n’en sais rien. Le mieux serait déjà d’agir, même si les mesures à prendre sont difficiles et impopulaires. Les scientifiques disent qu’il est encore possible d’enrayer le changement climatique, mais que cela impliquerait des changements draconiens dans notre manière de vivre.

Pourquoi n’agissons-nous pas alors ?

Le futur ne fait pas mal, du moins pas encore. Si on vous dit qu’un rhinocéros va entrer dans la pièce dans trente ans et écrabouiller tout le monde, vous vous dites qu’on verra plus tard. Si on vous dit qu’un rhinocéros va entrer maintenant dans la salle, tout le monde panique et se lève. Nous avons beaucoup de mal à réagir émotionnellement à des événements qui vont se produire dans plusieurs décennies. Nous manquons de considération, et sans doute d’intelligence, pour l’avenir et les générations futures.

Le futur ne fait pas mal, du moins pas encore.

Comment remédier à ce problème de manque d’intelligence collective et de considération ?

Commençons déjà par écouter les scientifiques au lieu de les considérer comme des empêcheurs de tourner en rond ou de leur attribuer un agenda politique qu’ils n’ont pas. Les scientifiques du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) se désespèrent de voir que le message ne passe pas et que les décisions politiques sont tièdes. Nous sommes démunis face à cette gabegie. Les lobbys, dont celui du pétrole, quant à eux, ont des agendas politiques et freinent les mesures en faveur du changement et de l’intérêt général. Les scientifiques sont des alliés pour aller vers un monde meilleur. Néanmoins, très peu de chefs d’Etat, même s’ils ont des sympathies pour la cause de l’environnement, sont prêts à prendre des décisions impopulaires mais nécessaires.

Depuis des décennies, vous prônez la bienveillance et l’altruisme, vous vous efforcez d’en démontrer scientifiquement leurs bienfaits. Avec la montée des populismes, les élections de Trump et Bolsonaro, ces valeurs semblent reculer politiquement. Comment les défendre ?

Ce recul est un peu un hoquet dans la civilisation. Beaucoup de choses vont mieux, on a aboli l’esclavage et la torture. La charte des Droits de l’Homme et du citoyen est reconnue. Malgré des soubresauts, le niveau de la violence diminue globalement. Les services sociaux et l’État providence n’existaient pas il y a deux siècles. Certes, ils ne sont pas encore présents partout. Beaucoup de choses vont mieux, on s’endort sur nos lauriers et on néglige le long terme. Des opportunistes comme Trump jouent sur la défiance d’une partie de la population à l’égard de la science et sur sa méconnaissance de la situation internationale.

Pensez-vous que les technologies puissent encore être un facteur de progrès social et environnemental ?

Tous les outils, sans exception, peuvent être utilisés pour construire ou pour détruire. Un marteau peut démolir un mur ou servir à construire une maison, un litre de pétrole peut vous faire parcourir des kilomètres ou servir à incendier une maison. Donc, tout est une question de discernement d’une part, et de motivation, d’autre part. Est-ce que nous nous servons de la technologie pour simplement s’enrichir ou nuire, ou bien pour mieux résoudre des problèmes globaux ? Elle est indispensable aux scientifiques qui étudient le climat, à la médecine… Plus les outils sont sophistiqués, plus ils ont de pouvoir, plus l’importance de la motivation devient centrale. Il y a 12 000 ans, avant la sédentarisation, nos ancêtres avaient des lances et de outils basiques, ils sont parvenus à faire disparaître les grands mammifères terrestres. Bien moins nombreux que nous, ils ont fait pas mal de dégâts. Maintenant, les États et les grandes entreprises disposent de moyens 1 000 fois plus puissants. Le pouvoir des technologies s’est grandement accru sans que la considération des individus ait forcément progressé à la même vitesse.

Que faire pour changer le monde ?

Sur le plan individuel, augmenter la coopération et l’altruisme. Car c’est le seul remède pour, à court terme, réconcilier l’économie (socialement responsable) et les besoins, puis à moyen terme améliorer la qualité de vie des gens. À long terme, l’ambition est de favoriser les conditions de vie des générations à venir en se préoccupant de l’environnement.

Un ensemble de personnes prêtes à coopérer a plus de force qu’un groupe d’égoïstes

Avez-vous un dernier message ?

Ne pas être découragé. Effectivement, un ensemble de personnes prêtes à coopérer a plus de force qu’un groupe d’égoïstes qui se tirent dans les pattes toute la journée.  J’ai été encouragé de constater que, lors des deniers élections européennes, les jeunes de moins de 30 ans ont majoritairement voté pour les écologistes.

Propos recueillis par Julien Leprovost

Pour aller plus loin, lire aussi :

Steven Pinker : « Peu de pays se sont combattus pour des ressources comme l’eau ou le pétrole »

De l’empreinte écologique à l’empreinte égotique, entretien avec le philosophe Patrick Viveret

Gilles Vernet : « le vrai enjeu est de savoir si la technologie nous rend dépendant à l’immédiateté »

Le site de Matthieu Ricard

En savoir plus sur l’exposition Émerveillement de Matthieu Ricard à la Fondation GoodPlanet

12 commentaires

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  • Une sagesse naturelle émane du bouddhisme lorsque Matthieu Ricard assimile le recul que constitue les élections de Trump et de Bolsonaro comme un « hoquet dans la civilisation actuelle »

    En ce qui me concerne, la beauté, la hauteur et l’énergie naturelle dissipée dans cette magnifique chute d’Aldeyjarfoss en Islande me fait penser à nouveau au fait que la dépendance actuelle de la rivière à l’énergie n’est pas la bonne.

    L’eau pourrait être en effet au centre de notre système énergétique mais pas de cette façon, pas en affectant à ce point-là son écosystème. Il est possible dans ce domaine de faire en sorte que ce qui est beau le reste et ne soit ni altéré ni détruit en tirant qui plus est mieux profit de ce que la nature met naturellement à notre disposition.

    A ce sujet les technologies peuvent encore être un facteur de progrès social et environnemental et je suis convaincu qu’il est possible grâce à l’action de mieux satisfaire nos besoins en énergie en s’appuyant sur des bases nouvelles.

    Les mesures seront certes difficiles à prendre mais on peut raisonnablement penser qu’elles ne seront pas trop impopulaires dans notre pays vu qu’il faudra bien que ce dernier, qui vient de prendre une lourde et sage décision voir

    https://www.goodplanet.info/actualite/2019/09/26/le-projet-de-loi-energie-et-climat-en-passe-detre-definitivement-adopte/

    tienne ses engagements. Ceci
    dans la mesure où les scientifiques nous disent qu’il est encore possible d’enrayer le changement climatique, et ses conséquences irréversibles Pour cette raison on peut espérer qu’elles ne seront pas être trop impopulaires dans la mesure où les motivations du changement sont clairement expliquées.

    La mise en place de nombreuses tuyauteries n’ implique tout de meme pas des changements draconiens dans notre manière de vivre si ce n’est la gène temporaire qui va résulter de leur mise en place

    Lors de mon exposé à ce sujet à l’IESF début 2020 je vais d’ailleurs m’employer à faire passer le message selon lequel il est préférable en raison des effet de parois de s’orienter vers une solution collective plutôt que privatives pour le chauffage de l’habitat. Je note d’ailleurs à ce sujet que concernant l’air l’Allemagne viens d’avoir la même forme de pensée avec les éoliennes

  • Oui tout cela est sensé, MAIS, que faire pour convaincre ceux qui gouvernent nôtre monde : les grosses firmes ne perçoivent pas les beautés de la nature comme la plus part de nous. Leur seule vision
    est faire du profit encore du profit, la terre ils s’en fiche, ils invesissent des sommes hallucinantes pour aller sur Mars !!

      • Archie

      Que faire pour convaincre ? Pour ceux qui croyent encore, admettre la part du diable dans l’oeuvre de dieu qui selon la légende aussitôt regretta la création de l’homme. La plus redoutable des espèces dont la spécificité est celle qui tue par avidité et aussi pour le plaisir contrairement à l’autre condamnée à la bestialité de la nécessité de la survie. D’interminables débats font l’apologie de notre si grande complexité alors qu’il suffisait de nous endoctriner du bonheur de la sobriété heureuse de Pierre Rabhi et de quelques autres. Quelques uns en ont décidé autrement. Si nous avions été instruits et non pas endoctrinés……

    • sophie

    Heureuse de lire le terme  » COOPéRATION  » , qui est à mon sens une approche infiniment plus motivante,UTILE, CONSTRUCTIVE …que les attaques et critiques non stop, forcément extrémistes et fallacieuses car ne voyant que la partie vide du verre .

    Le gouvernement, n’ en déplaise à certain, n’ est pas pire et loin s ‘en faut que les citoyens de notre pays .
    Il y a beaucoup à améliorer, évidemment , mais ce « beaucoup » est autant de la responsabilité de chacun d’ entre nous que des dirigeants.

    Autrement dit victimiser le soi disant « bon peuple » et accuser de tous les maux les soi disant  » politiques véreux » est une grossière erreur qui nous fait perdre du temps face au défi de l’ Urgence planétaire.

    Personne ne m’ a empêché, sous tel ou tel quinquennat, de choisir mon mode de vie, mes valeurs et de les faire vivre.
    En France, en démocratie donc, chacun a le libre arbitre pour aller vers une vie meilleure et moins impactante pour la Planète .

    • Je rejoins Sophie: toutes les manifestations de ce  » bon peuple » et les brutalités qui en découlent dans notre pays contre les policiers et les biens sont des pertes de temps et des dépenses inutiles qui freinent l’action face au défi de l’Urgence climatique

      Nos hommes politiques ne sont ni véreux ni atteind de tous les maux. Il va seulement devenir nécessaire qu’une coopération entre toutes les parties en cause s’établisse de telle sorte que nous prenions tous conscience pour ce qui concerne la part de notre transition énergétique associé au chauffage de l’habitat dans les villes, le poste le plus lourd en terme de consommation, que la solution ne réside pas dans l’implantation de systèmes privatifs et individuels mais dans la mise en œuvre de réseaux collectifs associés à la commune et capablent de satisfaire les besoins énergétiques de tous ses citadins.

      Ceci en choisissant l’eau et non l’air pour assurer les échanges thermiques pour de multiples raisons associés au bruit, à la performance, à l’encombrement, à la vulnérabilité en cas d’inondation, afin d’éviter la présence d’eau dû à la condensation dans la partie supérieure des bâtiments et aussi pour mieux satisfaire les exigences architecturales associées à la surélévation des bâtiments. Voir

      https://www.dropbox.com/s/m4228qgg3vshrlx/Epub%2087.pdf?dl=0

      • Une raison supplémentaire déjà évoquée par GoodPlanet va nous inciter à choisir l’eau plutôt que l’air pour assurer le confort thermique dans les villes.
        Cette raison réside dans le fait que la généralisation de la climatisation au plus chaud de l’été en échangeant sur l’air va, en raison de la démographie galopante dans les villes, aggraver le réchauffement climatique au lieu de l’atténuer. Ceci alors qu’en échangeant sur l’eau geothermale il est possible de ne pas modifier nos écosystèmes profonds sur le long terme par le fait que la chaleur qui y est prélevée en hiver pour le chauffage est compensée par la chaleur qui est réintroduite en été lors de la climatisation

        Il ne faut d’ailleurs pas perdre de vue que cette démographie galopante fait que s’il y en a encore pour tout le monde, il y a rien de trop dans une grande métropole comme Paris ce qui fait que même en cumulant l’énergie thermique contenue dans l’eau géothermale profonde avec celle contenue dans la rivière grâce aux échangeur à plaques, la démesure dans la surface habitable devra faire l’objet de la mise en place d’une isolation poussée à la charge des propriétaires les plus aisés. Une isolation poussée qui pourrait consister au respect d’une norme d’isolation de plus en plus poussée au fur et à mesure que la surface du logement augmente ( la RT 2012 avec ses 50 kWh par mètre carré habitable servant de base de réflexion)

  • Un témoignage remplit d’espoir et de compassion pour nous ouvrir à notre altruisme envers les autres générations…

    • Franco

    Intéressant l’intérêt du moine Ricard pour l’écologie,toutefois sa dette carbone doit être importante compte tenus de ses nombreux déplacements en avion.

      • Daniel

      Réaction ridicule

    • Michel CERF

    Sophie a raison , quant aux déplacements en avion du moine Ricard on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs , bien d’autres déplacements , eux sont inutiles .

  • L’informatique permet heureusement de faire valoir ses idées sans se déplacer et le lutin thermique que je suis est reconnaissant envers Good planet de lui permettre de le faire

    Le pouvoir d’achat se mesure à ce que l’on peut acheter avec ce que l’on gagne

    Suite aux décisions qui ont été prises au parlement français en ce qui concerne notre nouveau mode de consommation de l’énergie primaire notre gouvernement va avoir pour mission de mettre en place une politique intelligente de motorisation de la voiture individuelle qui lui permette d’expliquer au gilet jaune jaune avec preuve à l’appui que ce n’est pas nécessairement en achetant l’essence meilleur marché qu’il va améliorer son pouvoir d’achat.

    Il est clair en effet à ce sujet qu’il ferait bien de s’inspirer du bouddhisme et des notions de « sobriété heureuse » pour imposer à nos constructeurs automobiles français une politique qui soit plus intelligente que celle tenue actuellement.

    Homo sapiens ne pourrait-il pas opter pour une politique plus intelligente que celle actuelle consistant à construire des voitures hybride rechargeable de 300 CV alors que la vitesse est limitée à 80 km heure sur les routes

    Le raisonnement est d’ailleurs le même pour le chauffage de l’habitat avec les systèmes hybride comme cela a été expliqué dans le livre « la chaleur renouvelable et la rivière »

    Les entreprises françaises ne devraient pas être évaluées uniquement en fonction du bilan économique de leur activité, c’est-à-dire leur rentabilité, mais aussi en fonction de leur responsabilité sociale et de l’ impact sur l’environnement des produits qu’elles commercialisent

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