L’impact climatique de la pêche en eaux profondes équivaut aux émissions de l’aviation


La pêche en eaux profondes menées par quelques grands chalutiers qui raclent le fond des océans à l’aide de filets lestés émet une gigatonne de CO2 par, soit autant que le transport aérien. La journaliste Anne-Laure Barral revient sur une récente étude parue dans la revue Nature dans son billet vert sur FranceInfo. Les chercheurs y montrent qu’en dégradant les fonds marins les navires de pêche relâchent le CO2 stocké dans les fonds marins et dans les sédiments : La journaliste d’expliquer : « finalement, venir perturber ces sédiments qui tapissent les fonds marins, revient un peu à couper une forêt et remettre dans l’atmosphère le CO2 que les arbres avaient capté. »

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3 commentaires

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    • Henri DIDELLE

    PLUS JAMAIS CA, PUIS PLUS RIEN…
    En fait, mettre en évidence ce type de problème ne sert pas à grand chose puisqu’il n’y aura pas de suite malgré la gravité de la situation. On en parle pendant 8 jours puis on passe à autre chose. C’est un peu comme l’empilement des dossiers sur un bureau qui enterre les affaires les unes après les autres.
    L214 nous montre des vidéos insoutenables sur l’élevage industriel, dans les abattoirs… qui se succèdent à un rythme effréné sans que ce soit suivi d’effet de manière évidente. L’élevage des saumons en Ecosse ou en Norvège, le gavage industriel des canards… ne vont rien changer aux habitudes des amateurs de bonne bouffe qui n’en ont rien à foutre.
    Après la pandémie on peut déjà affirmer que l’homme va remettre en route la machine à tuer la Planète sans se poser de questions. L’homme est d’un naturel  »blaireau » et il n’existe pas de remède…

    • Méryl Pinque

    Les consommateurs de produits animaux sont responsables de l’holocauste animal, de la mort de la planète terre et des zoonoses qui, souhaitons-le, finiront pas avoir raison d’eux.

    La terre dégorge de sang.
    Les crimes de l’humanité sont permanents, innombrables, innommables.
    L’humanité est un virus.

    • michel CERF

    Je pense la même chose que vous Mr . Didelle . agriculture intensive , pêche intensive , urbanisation intensive , déforestation intensive , pulvérisation massive de pesticides , tout cela continue et continuera avec en plus le déferlement numérique .