L’espèce humaine, un battement de cils à l’échelle de l’histoire de la Terre ?

 

Une seconde sur Terre | Une espèce à part | ARTE

Si cette phrase représentait l'histoire de la Terre, l'humanité arriverait à la fin du dernier caractère ? so.arte/UneSecondeSurTerre

Publiée par ARTE sur Jeudi 30 juillet 2020

L’espèce humaine s’est aujourd’hui imposée comme maîtresse sur la Terre et pourtant, son existence ne couvre qu’une infime partie de l’Histoire de la planète. C’est le message de cette vidéo d’Arte, qui parcoure le livre de l’histoire de la Terre : sur 1000 pages, l’Homme représenterait quelques lignes la fin de la dernière page. L’être humain moderne est apparu entre 100 000 et 300 000 ans avant notre ère, l’agriculture a été inventé il y a 10 000 ans. Or, la Terre existe depuis près de 5 milliards d’années. Notre planète a vu la vie apparaitre, évoluer, se contracter, prospérer sous d’innombrables formes. L’Histoire de la vie sur Terre laisse alors à penser que l’homme n’est sûrement pas éternel, comme les 99,9 % des espèces qui ont vécu sur la planète et qui sont aujourd’hui disparues.

 

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3 commentaires

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    • Balendard

    Nous allons effectivement bientôt tourner la dernière page mais le lutin thermique que je suis voudrait ici être plus optimiste que Stephen Hawking qui estimait un peu avant son décès que nous avions déjà scellé le destin de l’Humanité. Ceci en estimant que dans moins de 100 ans, les sociétés humaines ne seront plus. On sait maintenant qu’une croissance exponentielle ne peut pas perdurer dans un domaine fini comme celui de notre planète et c’est bien la raison pour laquelle il va falloir laisser de côté le « toujours plus » du nucléaire. Ce n’est qu’à cette condition que nous arriverons à atteindre dans des conditions acceptables pour homo sapiens le zéro carbone en 2050 en raison du caractère non renouvelable lié à la fission de l’uranium. Plutôt que de procéder par la contrainte en ce qui concerne l’isolation des bâtiments incitons plutôt au renouvelable en baissant le prix de revient de l’énergie électrique grâce au soleil et en augmentant le prix des combustibles fossiles. Il y a heureusement des sources potentiels l’espoir si nous arrivons à dominer le gâchis actuel. La solution qui consiste pour faire simple de choisir le soleil et l’eau plutôt que l’atome et les dérivés du pétrole nous permettrait probablement de tenir encore quelques siècles. Ceci à condition d’AGIR sans tarder en travaillant sur le stockage de masse de l’électricité grâce à l’hydrogène, en mettant en place la « Solar Water Economy » de l’enthalpie pour l’habitat et de l’hydrogène pour le transport. L’Europe vient de le comprendre pour le transport et semble enfin décidé à agir à ce niveau. Il lui reste à réaliser qu’il va falloir qu’elle mette en place celle de l’enthalpie pour l’habitat. Cela en prenant garde que sur le long terme, c’est-à-dire le millénaire, notre seule chance que « l’avenir de l’homme soit sur terre » est de limiter la démographie de telle sorte que nos besoins en énergie n’excèdent pas les capacités naturelles de production de notre planète. Concernant le nucléaire et à l’heure du réchauffement climatique, il est très improbable que nous arrivions à « changer la terre » en mettant grâce à ITER les très hautes températures du soleil sur terre. Soyons concret vu le prix actuel très élevé de l’électricité nucléaire ne montrons pas le mauvais exemple en construisant sur notre territoire 6 nouveaux EPR avant même d’avoir mis en place le démantèlement des anciennes centrales et solutionné le stockage des déchets radioactifs. Ceci d’autant qu’il va devenir nécessaire pour clarifier le marché d’équilibrer les prix des kWh électrique et gaz afin de rendre dans la mesure du possible l’aide inutile pour reprendre la phrase de Barak Obama. Si un « fond chaleur renouvelable » devait être créé dans le cadre du chauffage de l’habitat existant afin de compenser sur le plan social l’augmentation du prix de vente des combustibles fossiles qui va devenir nécessaire il pourrait être alimenté par le prix de revient plus faible du kWh voltaïque par rapport au kWh nucléaire
    Le Lutin thermique que je suis va vers ses 83 ans. Il ne risque pas grand-chose mais il va continuer à mettre ses commentaires dans Goodplanet en espérant que l’exécutif en tiendra compte. Ceci de telle sorte que l’avenir de ses petits-enfants, les « petites grenouilles » ne soit pas trop sombre. Il est tout de même inquiet en raison de la citation d’Albert Einstein : « il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine. Mais pour l’univers je n’ai pas de certitude absolue »

    Voir les deux liens ci-dessous pour comprendre ce qui précède
    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/AF-aides.pdf
    http://infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/incitation-ENR.htm

    • Méryl Pinque

    L’humanité : une erreur de la nature qui a réussi à massacrer les animaux et détruire la planète le temps d’un battement de cils.

    • Claude Courty

    Et la connaissance chaque jour plus approfondie de l’univers, donc de sa propre insignifiance, n’empêche pas l’homme de s’en croire le centre, voire le maître.
    Sans compter la probabilité qu’il ne soit pas le seul ni le plus évolué de ceux qui pourraient prétendre à ce titre.