Bangkok : elles tentent d’embarquer avec des animaux sauvages plein leurs bagages


Photo fournie par l'admnistration thaïlandaise, le 28 juin 2022, d'une saisie de plus d'une centaine d'animaux sauvages dans les bagages de deux passagères indiennes à l'aéroport de Bangkok © Thailand's Department of National Parks, Wildlife and Plant Conservation (DNP)/AFP Handout

Bangkok (AFP) – Deux Indiennes ont été arrêtées à l’aéroport international de Bangkok alors qu’elles s’apprêtaient à prendre un vol avec dans leurs valises plus de 100 animaux vivants dont des serpents, des tortues et des tatous, ont indiqué mardi des agents thaïlandais de protection de la faune.

Le royaume est une plaque tournante notoire pour le trafic d’espèces sauvages, généralement à destination de marchés importants comme le Vietnam ou la Chine, où ils sont utilisés dans la médecine traditionnelle.

Les agents de protection de la faune ont découvert deux tatous, deux porcs-épics, 20 serpents, 35 tortues et 50 caméléons fourrés dans les deux bagages appartenant aux passagères.

Deux iguanes morts ont également été retrouvés alors que tous les reptiles cachés souffraient de déshydratation, selon un message publié sur Facebook par le département des parcs nationaux, de la faune et de la flore.

Les animaux ont été découverts lorsque Nithya Raja, 38 ans, et Zakia Sulthana, 24 ans, ont passé les machines à rayons X de l’aéroport de Suvarnabhumi dans la nuit de dimanche à lundi, ont indiqué les autorités.

Elles devaient embarquer à destination de Chennai, en Inde.

« Ce genre de cas s’est déjà produit à plusieurs reprises parce que ces animaux se vendent à des prix élevés en Inde », a déclaré à l’AFP Sathon Konggoen, chef du bureau d’inspection de la faune à Suvarnabhumi.

Il a estimé la valeur marchande de ces animaux, dont on pense qu’ils ont été élevés en Thaïlande, autour de 5.600 dollars.

« Le trafic d’animaux est généralement détecté aux frontières entre la Thaïlande et la Birmanie et sur des vols intérieurs, dans une certaine mesure », a-t-il ajouté.

Les bêtes, une fois soignées, seront déplacées vers un centre animalier ou un centre de reproduction, a ajouté le département.

Les deux femmes ont été accusées d’infractions à la loi sur la préservation et la protection de la faune, la loi sur les épidémies animales et la loi sur les douanes.

Elles sont actuellement détenues dans un poste de police de l’aéroport, dans l’attente d’une action en justice.

© AFP

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