Londres (AFP) – Des militants écologistes d’Extinction Rebellion ont provoqué la fermeture de Tower Bridge vendredi à Londres en déployant une banderole qui appelle à la fin immédiate des nouvelles infrastructures liées aux énergies fossiles, avant une nouvelle série d’actions à partir de ce week-end.

Une bannière de 22 mètres sur 3 selon l’organisation, portant l’inscription « End fossil fuels now » (Mettez fin aux énergies fossiles dès maintenant) a été accrochée à l’édifice londonien et deux militants de sont suspendus à des cordes au dessus de la Tamise, entraînant la fermeture par la police de la circulation sur le célèbre pont mobile.

[À lire Face aux chocs de l’Ukraine et de l’inflation, Londres revoit ses priorités énergétiques]

Dans un communiqué, Extinction Rebellion souligne que cette action se tient à l’entrée de la City de Londres, « à la source du financement du financement des énergies fossiles », avant une série d’actions de blocages dans la capitale britannique prévus à partir de samedi.

Citée dans un communiqué de l’organisation, Amy Rugg-Easey, impliqué dans l’action de vendredi, a expliqué être mue par « l’espoir et l’optimisme dans la capacité de l’humanité à combattre la crise climatique ». « Mais certaines personnes veulent empêcher cela pour leur propre profit », a-t-elle ajouté.

Cette action intervient après les militants d’Extinction Rebellion et de Just Stop Oil ont perturbé ces huit derniers jours des infrastructures pétrolières.

Le gouvernement britannique a présenté jeudi une nouvelle stratégie sur la sécurité énergétique adoptée sous la pression de la guerre en Ukraine et de l’inflation qui flambe, qui accélère le développement du nucléaire et des énergies renouvelables, mais aussi des énergies fossiles en mer du Nord.

Depuis sa formation en 2018 au Royaume-Uni, Extinction Rebellion s’est illustrée par une série d’actions d’envergure qui ont paralysé des secteurs de Londres et donné lieu à des centaines d’arrestations de ses militants.

© AFP