Le potentiel du biomimétisme marin

poulpe juvénile Tahiti

Poulpe juvénile sur fond noir, Îles du Vent, Tahiti, Polynésie Française, France. Les Océans contiennent près de 200 000 espèces identifiées, mais les scientifiques pensent qu’ils en abritent en fait 5 fois plus.

La biodiversité marine est impliquée dans 13 prix Nobel de médecine, comme la découverte en 2000 des bases moléculaires de la mémoire en étudiant une limace de mer. 25 000 molécules ont été extraites des organismes marins et sont utilisées comme anti-cancéreux, antibiotiques, antiviraux ou antifongiques. La carapace des crevettes a inspiré la conception du Shrilk, une alternative biodégradable au plastique. En s’inspirant de l’adhésion des moules sur les rochers, la société PureBond a conçu une colle résistante à l’eau qui ne dégage pas de polluants. Un revêtement antibactérien simulant la surface antibactérienne de la peau de requin a été développé par la société Sharklet. Il permet de se passer d’antibiotiques. Le rapport de 2018 sur le biomimétisme marin, du Centre Européen d’Excellence en Biomimétisme (CEEBIOS) illustre la variété des secteurs industriels concernés. Le potentiel se révèle important puisque 95 % des espèces vivent dans les océans et nous n’en connaissons pourtant qu’une infime partie.

Extrait du livre INSPIRATION[s] sur les Objectifs de Développement Durable et le bio-mimétisme rédigé par la Fondation GoodPlanet l’Institut des Futurs Souhaitables avec le soutien de BNP Paribas Asset Management

Lisez le livre ci-dessous en intégralité.

Ecrire un commentaire