Une économie fixatrice de carbone

Indri Madagascar

Un Indri (Indri indri) sur un tronc d’arbre dans la réserve naturelle de Mitsinjo, Madagascar. En 60 ans, 44 % des forêts naturelles de Madagascar ont disparu.

L’atome de carbone est un élément essentiel de la chimie du vivant. Il se combine avec l’hydrogène, l’oxygène et l’azote pour produire les molécules qui composent tous les organismes. Ce carbone est libéré lors de la respiration et de la décomposition, puis est réutilisé par les végétaux via la photosynthèse. La matière organique est ensuite consommée par les animaux, les bactéries et les champignons. Le vivant est une économie qui ne se contente pas de réduire les émissions de carbone mais le fixe et le stocke parfois sur des temps géologiques. La biosphère actuelle contient environ 600 Gt de carbone. L’atmosphère en contient environ 800 Gt et l’humanité y injecte chaque année près de 10 Gt. Une partie est absorbée par les océans et la végétation. Stopper la déforestation et régénérer les écosystèmes sont donc des stratégies payantes de lutte contre le changement climatique. Mais nous pouvons aller plus loin, et imiter le vivant en fixant du carbone dans nos processus industriels.

Extrait du livre INSPIRATION[s] sur les Objectifs de Développement Durable et le bio-mimétisme rédigé par la Fondation GoodPlanet l’Institut des Futurs Souhaitables avec le soutien de BNP Paribas Asset Management

Lisez le livre ci-dessous en intégralité.

3 commentaires

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    • Guy J.J.P. Lafond

    07MARS2021

    La biologie est la première forme de connaissance sur Terre,

    La chimie organique un de ses compléments.

    Dans cette roue de la vie et dans ces échanges de molécules, les arbres et leurs forêts ont beaucoup à partager avec la biodiversité sur Terre:

    1- ils nous fabriquent de l’oxygène à respirer et aussi de la lenteur pour nous ralentir.
    2- Ils sont des champions pour emprisonner sous leur écorce le trop plein de CO2 dans l’atmosphère.

    Couper un arbre aujourd’hui, ce n’est plus comme le faire au siècle dernier.
    Aujourd’hui, son bois servira d’abord à construire un abris.
    Auparavant, on a pu brûler à l’excès de son bois, de son charbon, de son pétrole pour nous réchauffer. Et on s’est rendu compte depuis peu qu’on menaçait un fragile équilibre atmosphérique et que les glaciers de nos sommets se mettaient à disparaître “à vue d’oeil”.

    Rappelons-nous-en pour toujours:

    Les arbres poursuivent leur mission et contribuent de façon magistrale à préserver la vie sur Terre. Et l’homme pourrait bien refaire ses devoirs s’il ne veut pas détruire complètement la vie sur Terre. Voulons-nous vraiment redevenir des géants d’une île de Pâques?

    @GuyLafond @Famille Lafond
    À nos vélos, à nos espadrilles de course, à nos équipements de plein air!
    Le temps file.

    • Denis Buteau

    Extraordinaire FËLICITATIONS

    • Guy J.J.P. Lafond

    J’en rajouterais même un peu plus pour nos amis Américains et Britanniques:

    Les arbres sont comme les cheveux sur la tête. On en coupe un peu et ils repoussent. Fort heureusement!
    @;-)