Remplacer le feu par l’eau ?


Tarente de Mauritanie sur une souche de bois de Cèdre en Mauritanie. Les micro-poils à l’extrémité des pattes des geckos leur permettent de s’agripper sur des surfaces lisses. ils ont inspiré le développement d’adhésif.

Le vivant cumule 3,8 milliards d’années de recherche et développement en innovations biocompatibles. Les structures du vivant se sont diversifiées pour répondre à des contraintes très variées allant de l’Antarctique aux sources hydrothermales. Nos technologies dépendent d’éléments rares et de traitements thermiques, mécaniques et chimiques lourds entraînant des impacts environnementaux ingérables. Or, la vie utilise l’eau comme solvant universel et les synthèses se font à température et pression ambiantes sans générer de toxicité persistante. Pour fabriquer du verre, les procédés industriels nécessitent plus de 1000°C alors que des algues microscopiques unicellulaires comme les diatomées ont un exosquelette de verre fabriqué à température ambiante dans l’eau. Jacques Livage, professeur au Collège de France, s’en est inspiré pour mettre au point le procédé sol-gel de synthèse du verre. Ce succès prouve qu’il est possible d’apprendre du vivant pour remplacer le feu par l’eau.

Extrait du livre INSPIRATION[s] sur les Objectifs de Développement Durable et le bio-mimétisme rédigé par la Fondation GoodPlanet l’Institut des Futurs Souhaitables avec le soutien de BNP Paribas Asset Management

Lisez le livre ci-dessous en intégralité.

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