Naissance de trois bébés ours polaires au parc Marineland sur la Côte d’Azur

ours polaire

Des bébés ours polaires au Marineland d'Antibes, le 28 janvier 2020 © Marineland Parcs/AFP Chloe VALETTE

Trois bébés ours polaires sont nés au Marineland d’Antibes, a annoncé jeudi le plus grand parc animalier marin d’Europe, qui abritait depuis 2010 un couple de cette espèce classée « vulnérable » dans le cadre d’un programme de conservation.

Les trois oursons, dont le sexe n’est pas connu, sont nés entre Noël et Nouvel An et « se portent à merveille », a précisé le parc qui a différé l’annonce de leur naissance, en raison d’un taux de mortalité de 50% observé en milieu naturel.

« On ne peut les voir qu’à la caméra, sans les toucher ni les approcher. On pense qu’ils pourraient sortir pour la première fois de leur tanière fin mars ou début avril. C’est la maman, Flocke, qui les allaite », a précisé à l’AFP Pascal Picot, directeur général du parc.

Aveugles et sourds à la naissance, les bébés sont particulièrement fragiles et mille fois plus légers que leur mère, avec un poids estimé au départ entre 300 et 500 grammes, quand Flocke pèse, elle, près d’une demi-tonne.

« C’est un accouplement naturel, sans aucune intervention humaine » qui a permis leur naissance, a également précisé M. Picot.

C’est la deuxième portée de Flocke, issue de son accouplement avec Raspoutine, le mâle, qui a été rapidement séparé et transféré au Yorkshire Wildlife Park en Grande-Bretagne pour éviter les attaques.

Une petite oursonne, Hope était née en 2014 à Marineland et avait été transférée en Suède une fois sevrée.

La présence d’ours polaires à Antibes est régulièrement critiquée par des défenseurs des animaux comme l’association « C’est Assez » qui juge contre-nature de détenir des ours sous des latitudes ensoleillées qui ne sont pas les leurs dans la nature.

Le parc répond qu’ils ont accès à des grottes de glace 24h/24, à deux piscines d’eau de mer à 14°C et à des cavernes réfrigérées et climatisées à 20-21°C, alors que dans la nature, en plein été, les ours du grand Nord canadien sont exposés à une température de 25°C, à la fonte de la banquise et contraints de chasser près des habitations, notamment dans des décharges.

L’ours polaire est classé « vulnérable » par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Il en resterait environ 26.000 dans le monde. Aux côtés de Polar Bear International, ONG internationalement reconnue et dédiée à la protection des ours blancs et de leur habitat, le parc Marineland est engagé dans des travaux de recherche et de conservation des ours blancs, précise-t-il dans un communiqué.

Un commentaire

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    • Meryl Pinque

    Attention : les zoos et autres parcs marins feront tout pour redorer leur image, verdir leur blason, etc., en abusant les naïfs (dont manifestement votre magazine…) et en leur faisant croire qu’ils emprisonnent les animaux sauvages pour leur bien vu que dans la nature telle ou telle espèce est en voie de disparition… Sauf que la prison, ce n’est pas la vie. Les zoos terrestres et marins sont des prisons. Préservons la nature sauvage pour préserver les animaux qui y vivent libres !