En comparant la qualité des eaux en amont et en aval des centres de traitement des eaux usées, des chercheurs ont remarqué qu’ils rejettent une part importante de micro-plastiques dans le courant. Ils sont responsables de 80 % des fragments de plastique qu’on trouve dans les rivières et donc dans les océans. Des chercheurs de l’Université Loyola de Chicago ont mesuré la présence des micro-plastiqués dans le flux de 10 cours d’eau de l’Illinois. Ils estiment que les centres de retraitements des eaux usées peuvent rejeter entre 45 000 et 4 500 000 micro-débris de plastique par jour.
Timothy Hoellein, assistant professeur qui a conduit l’étude affirme que : « les centres de traitement des eaux font du bon boulot pour retraiter les eaux usées en enlevant les pathogènes et les excès de substances chimiques comme le carbone et l’azoté des eaux qui sont déversées dans les cours d’eau. C’est ce qu’on attend d’eux. Mais, ils n’ont pas été conçus pour filtrer ces particules de plastique très fines. » Ces fragments de plastique sont charriés par le courant. Cette étude citée dans ScienceDaily, l’équipe de Hoellein en a retrouvé à 2 kilomètres en aval des stations d’épuration. Les chercheurs rappellent que tous les écosystèmes aquatiques sont connectés. Aujourd’hui, dans les océans, des « continents de plastique » se forment et l’accumulation de ces matières synthétiques qui se dégradent difficilement se retrouve dans les espèces marines.
3 commentaires
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mona
Encore des scandales à venir…!!
Quand en finirons-nous …?
De telles erreurs dans les études de projets sont inadmissibles.
Francis
ça voudrait dire que les stations d’épuration des Etats Unis ne filtrent pas les eaux d’égouts? Peu probable. Il y a au moins un filtre en sable à l’entrée. Je crois plutôt que ce sont les déchets de plastique que les gens jettent dans les rues,dans la nature,sur le bord des routes que le vent rassemble dans les fossés,qui sont fragmentés par la lumière du soleil, qui polluent les eaux de pluie qui ne passent pas par les stations d’épuration.Quand un prélèvement est fait à 2 km de la sortie d’une station,il s’agit d’un mélange d’eaux épurées et d’eau de pluie. Evidemment,le problème est exactement le même en France.
Grossmann
Au travers de ce que j’ai vécu dans un cas pratique je suis convaincu qu’il y a deux considérations à prendre en compte pour les centrales d’épuration des eaux usées :
– Leurs dimensionnements
– Le mode de traitement des eaux usées
Pour le dimensionnement, si une station d’épuration est dimensionnée pour 100 m3/h d’eau usée et qu’il en arrive 500 le responsable de la station fait son travail dans la mesure où il traite correctement les 100 m3/h pour lesquels la centrale est prévue et il rejette directement et sans traitement les 400 excédentaires dans la rivière. Il est assuré ainsi que l’on ne pourra pas lui reprocher de ne pas faire fonctionner sa centrale selon ce qui a été prévu.
Pour le mode de traitement des eaux usées le Maire de Bellentre dans la vallée de la Tarentaise avec qui j’ai eu des contacts très durs m’a ensuite convaincu qu’en choisissant le mode de traitement adopté par la centrale de Wellington il améliorait la qualité de l’eau traité
Voir
http://rivieres.info/patri/bellentre.htm
http://rivieres.info/patri/propre.htm
Balendard février 2016