Peines de prison pour des escrocs commercialisant de faux détecteurs d’ivoire

Un ranger déballe de l'ivoire saisi au Kenya en 2012 © AFP PHOTO/Tony KARUMBA
A Kenya Wildlife Services (KWS) ranger unpacks an elephant tusk, on August 23, 2010, that was part of an ivory haul seized overnight as it transited through Jomo Kenyatta Airport in Nairobi. Kenyan authorities have seized 2 tonnes of raw elephant ivory and five rhino horns bound for Malaysia at the country's main airport, wildlife officials said Monday. Officials said the ivory, from an estimated 150 elephants, had likely been collected over a period of two decades and represented "the largest elephant ivory recovery in Kenya in the recent past" AFP PHOTO/Tony KARUMBA
Un ranger déballe de l'ivoire saisi au Kenya en 2012 © AFP PHOTO/Tony KARUMBA

Plusieurs arnaques bien rodées ont permis à des escrocs de vendre du faux matériel de détection de l’ivoire. Gary Bolton, un escroc, ayant vendu de faux détecteurs d’ivoire vient d’être condamné à 7 ans de prison au Royaume-Uni. Il les revendait jusqu’à 15600 dollars pièce aux polices, aux douanes ou encore à des groupes de défense de la nature. Ces machines étaient censées détecter les marchandises illégales aux douanes, non seulement l’ivoire, mais aussi la drogue, l’argent ou encore le tabac et les explosifs. En mai dernier, un autre homme d’affaires du nom de James McCorm a été condamné à 10 pour avoir commercialisé plus de 7000 faux détecteurs – en fait des caisses remplis de câblés et d’antennes. « Parmi les acheteurs se trouvaient des autorités de lutte contre le commerce illégal des espèces en Afrique, elles ont été conduites à croire que ces gadgets allaient les aider dans leur combat contre le trafic illégal d’ivoire  », explique l’ONG TRAFFIC dans un communiqué du 27 aout.  Son directeur Steven Broad, estime : «  les nouvelles technologies ont un rôle important dans la lutte contre les crimes contra la faune, mais ces exemples montrent que la recherche de solutions rapides à des problèmes difficiles conduit parfois à prendre de mauvaises décisions. Souvent, la meilleure approche reste encore de faire ce qui marche bien: du renseignement, du profilage, des chiens entrainés à détecter et de la bonne coopération entre les agences afin de faire cesser les crimes contre la nature. »

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