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WikiLeaks : la Chine dissimule sa pollution de l’air

Les autorités chinoises ont refusé de mesurer la présence de certains polluants, dont l’ozone et les particules fines. Ces dernières sont pourtant classées parmi les polluants plus nocifs dans l’air. Les autorités ont fait pression sur les scientifiques pour qu’ils ne divulguent pas les données sur la qualité de l’air par crainte qu’elles n’effrayent l’opinion. C’est ce que révèlent certains messages diplomatiques du consulat américain de Guangzhou, rapporte le Guardian le 26 août. Or, dans la région industrialisée du Guangdong, les taux de particules fines sont 5 à 10 fois plus élevés que les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). « Ceux qui militent pour inclure les particules fines sur la liste des pollutions à surveiller admettent que ce sera une mesure politiquement difficile à faire accepter puisque les niveaux mesurés à l’heure actuelle sont au-delà des normes acceptables », rapporte un message diplomatique de 2006. Un autre met en avant les pressions ; « les universitaires et les chercheurs du Guangdong, qui sont de plus en plus alarmés par la pollution de l’air dans la région, se sentent obligés de modérer leurs propos par crainte de réductions des budgets ». Jeudi dernier, les médias chinois ont annoncé la mise en place prochaine d’une nouvelle liste des pollutions atmosphériques à surveilller comprenant l’ozone.

Un commentaire

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    • H20

    pollution de l’air
    la pollution de l’air doit être impérativement mesurée avec les appareils appropriés comme pour la pollution sonore avec les sonomêtres.
    c’est une question de santé publique notamment dans les villes oû la pollution automobile,autobus ,camions, motos, scooters augmentent ainsi
    que l’impact sur les émissions de GES et le trou de la couche d’ozone.