Couper les arbres n’améliore pas les conditions de vie en Amazonie

La déforestation en Amazonie pour élever du bétail ou cultiver du soja ne permet pas aux populations de se développer, selon une étude parue dans Science le 12 juin. « Une étude de 286 municipalités en Amazonie montre que la déforestation apporte des bénéfices rapides qui retombent aussitôt », selon un article consacré à cette étude sur le site de la BBC. Cette étude va à l’encontre des arguments de ceux qui défendent la déforestation comme un moyen d’améliorer les conditions de vie des populations locales.Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont mesuré l’Indice de développement Humain lors des différentes étapes de la déforestation. L’IDH mesure le niveau de richesse, l’alphabétisation et l’espérance de vie. Dans les villages où la forêt est encore vierge, l’IDH est plus faible que dans les zones où la déforestation a lieu. Une fois celle-ci achevée le niveau d’IDH des habitants retombe au niveau précédent. Un des chercheurs de l’étude, le docteur Ana Rodrigues, avance : « Il est généralement admis que remplacer la forêt par des cultures et des pâturages est le meilleur moyen de répondre aux légitimes attentes de développement de la région. Or, nous avons trouvé que, même si la déforestation apporte au départ une amélioration des revenues, de l’espérance de vie et de l’alphabétisation, de tels gains ne sont pas durables. »

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