Quel impact a la viande sur l’environnement ?

Dans cette vidéo de 4 minutes, Le Monde montre l’impact qu’a notre consommation de viande sur l’environnement. Le ton est donné d’emblée: « Les Français dévorent aujourd’hui 89 kilos de viande par an ». Quelques secondes plus tard: « A l’échelle mondiale, ce sont 65 milliards d’animaux qui sont abattus chaque année pour nos appétits toujours plus carnés« . Tout cela a un impact environnemental. Par exemple, pour produire 1 kilo de bœuf, il est nécessaire d’utiliser 15.500 litres d’eau, notamment pour irriguer les céréales et le fourrage qui servent à le nourrir. De plus, l’élevage est responsable de 14,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre selon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

6 commentaires

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    • Pastounak

    C’est la croissance économique qui est nuisible à l’équilibre environnemental, pas la consommation de viande à part entière.

    • GRINBERG

    C’est tellement plus important de réserver l’eau aux industries polluantes, papier, encres, etc … aux centrales nucléaires . Faites des dossiers là dessus , c’est plus important que de nous rappeler que les vaches boivent de l’eau …

    • GRINBERG

    Il s »agit de nous rappeler que les vaches mangent , boivent , pètent , polluent . Et qu’on mangera bientôt des cafards et autres bestioles en biscuits … en route vers soleil vert

    • Léonard Théron

    Bonjour,

    VOus devriez préciser sur sur 15000 L d’eau, seuls 50 sont réellement prélevés à la nature, le reste est l’eau verte, soit l’eau du ciel, qui arrose les prairies et les fourrages. Soit moins que la douche moyenne d’un individu, pour produire les 180g de viande par jour, dont 2 g de viande bovine (pourtant la plus saine du point de vue environnemental, car 80% de son alimentation est produite sur la ferme, et non utilisable pour l’homme).

    L’agriculture et l’élevage rationnel sont les forces de notre Europe, et notre exemple pour le monde. A force de mélanger toutes les agricultures vous déforcez les efforts énormes de notre agriculture pour arriver à résoudre l’équation : COmpétition mondiale + normes européennes + Durabilité + Rentabilité.

    http://eau.seine-et-marne.fr/la-consommation-d-eau-de-nos-voisins-europeens

    • Francis

    Toujours le mensonge des 15000 litres d’eau pour un kilo de bœuf. C’est comme si on disait que l’automobile consomme x litres d’eau au km parce qu’ il pleut sur les routes. L’irrigation est très minoritaire. Les bœufs ne mangent pas de céréales. L’ ensilage de maïs plante entière est un fourrage et le tourteau de soja OGM coûte trop cher pour être utilisé pour la viande bovine.
    L’ histoire des fumiers et lisiers qui polluent l’eau est aussi un mensonge. Depuis 25 ans qu’on en parle, le respect des normes de fertilisation est devenu une technique normale d’autant plus facilement que l’azote, le phosphore et la potasse qui ne sont pas perdus n’ont pas besoin d’être achetés.
    L’élevage hors-sol s’est retrouvé concentré en Bretagne à la suite de décisions politiques des années 60 et 70. Si la viande brésilienne est mauvaise à tous points de vue, demandez à Macron et à l’UE d’en interdire l’importation en Europe.
    Il y en a marre de ces connards de journalistes. Si le racisme anti-paysan était puni au même titre que l’islamophobie et l’homophobie, leur image de marque ne serait pas aussi dégradée.

    • Annie Leymarie

    Une erreur que l’on retrouve très souvent: le potentiel de réchauffement climatique du méthane (son équivalence par rapport au CO2) n’est pas 25 mais 34 sur cent ans, avec « climate carbon feedback » (je ne connais pas la traduction française) et 86 sur vingt ans – c’est-à-dire quand les réductions sont le plus urgentes pour éviter des seuils catastrophiques. Plusieurs études ont montré que ces valeurs officielles de l’IPCC (intergovernmental Panel for Climate Change) sont d’ailleurs sous-estimées par environ 25% (https://phys.org/news/2017-01-effect-methane-climate-greater-thought.html) et que les émissions du bétail sont elles–mêmes sous-estimées d’au moins 11% (https://cbmjournal.springeropen.com/articles/10.1186/s13021-017-0084-y )