La présence de l’ours brun en France : zoom sur un phénomène controversé

Dans cette vidéo, Le Monde en cartes décrypte la problématique des ours en France à travers plusieurs angles : pourquoi des ours bruns ont été réintroduits à partir des années 1990 en France, quel impact sur leur population, et surtout quelle protection pour les éleveurs et leur bétail. Ce dernier point en particulier suscite la controverse et notamment dans le Sud-Ouest, où la fréquence des attaques d’ours sur les élevages inquiète. Les questions relatives à la protection légale des éleveurs et à l’indemnisation pour leurs pertes se posent alors.

4 commentaires

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    • Nico

    Bonjour,
    Dommage qu’il manque à cet exposé :
    – des données sur le régime alimentaire omnivore de l’ours brun et le caractère marginal de son alimentation carnivore
    – des données concernant l’impact des chiens errants sur le bétail
    – des données sur les sommes astronomiques versées depuis des années à des éleveurs qui en vivent grassement et en demandent toujours plus, sans pour autant jouer le jeu de la coexistence et alors que la filière ovine est en très grande précarité ours, loup ou pas ,
    – des données sur la coexistence très réussie entre les grands prédateurs, dont l’Ours brun et le pastoralisme dans les pays étrangers comme pour ne citer que les plus proches l’Italie et l’Espagne. Rappelons qu’il y a environ 400 ours bruns dans les Cantabriques et seulement 50 dans toutes les Pyrénées !!!
    – des données sur l’intérêt économique pour un tourisme de nature de la présence des grands prédateurs, pourtant largement disponibles dans le cas des Abruzzes en Italie, des Cantabriques en Espagne, de la Slovénie, de la Finlande, etc.
    – plus de commentaires et de précisions sur le rôle délétère que joue l’Etat depuis des décennies sur ce problème et qui contribue à largement pourrir la situation quitte à mettre en danger la vie de ses propres agents

    Cette vidéo est donc très largement incomplète, partielle et donc partiale en ce qu’elle tend uniquement à associer l’ours brun aux dégâts marginaux sur des troupeaux non protégés correctement.
    Une enquête plus fouillée et objective aurait été bienvenue.

    • Delia Brémond

    Très clair, parfaitement documenté. Je m’abonne volontiers et vous remercie.

    • michel CERF

    Vous avez raison Nico .

    • Anya

    Merci pour cet exposé très documenté et assez équilibré. Je voudrais préciser que dans le cas des dommages « indemnisés au bénéfice du doute », qui représentent quand même BEAUCOUP de cas, la décision est prise en fonction d’éléments objectifs (présence de crottes ou autres indices certains à proximité de la dépouille).
    Ils n’avaient pas été désignés comme « imputables à l’ours » car il n’avait pas été possible de relever des traces directement sur l’animal tué (le plus souvent, les bêtes sont dévorées par les vautours avant le passage des agents faisant les expertises.)

    Le nombre d’attaques est donc très élevé et en très forte augmentation si l’on considère l’ensemble des statistiques, surtout en Ariège. La situation devient intenable chez beaucoup de bergers, même chez ceux qui font le plus d’efforts de cohabitation.