La gentillesse tend trop souvent, et surtout à tort, à être perçue comme une faiblesse, selon la philosophe Laurence Devillairs. L’autrice D’être quelqu’un de bien explique, dans cette interview pour le média Brut, qu’elle aussi a longtemps pensé qu’il était préférable d’être crainte qu’aimée et donc que la gentillesse n’avait pas sa place. Or, elle a découvert que se montrer gentil pouvait être une force. Laurence Devillairs note également que l’omniprésence des injonctions à la bienveillance reflète peut-être une manière de remettre le besoin de gentillesse sur le devant. Mais en y enlevant les aspects dépréciatifs associés à ce trait. Cet entretien offre une opportunité de réfléchir sur notre rapport au monde et aux autres.
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