La France face à la montée des eaux

Selon le dernier rapport du Giec, la hausse du niveau de la mer pourrait atteindre 1,10 mètre en 2100. Les côtes françaises subiraient alors de plein fouet l’érosion et la submersion. Chaque année, la mer monte de 3,3 millimètres en moyenne en France, d’après l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc). Pour faire face à l’érosion du littoral, en Normandie, des chercheurs et élus locaux se mobilisent pour trouver des solutions. L’équipe du Monde « Plan B » est allée à leur rencontre.

Pour en savoir plus, lisez notre entretien avec Alexandre Magnan co-auteur du rapport spécial du Giec Océan, Cryosphère et Changement Climatique.

2 commentaires

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    • Jean-Pierre Bardinet

    Depuis le début des années 1800, les marégraphes mesurent une montée océanique de 1-1,5 mm/an, sans accélération, sans corrélation avec les petites fluctuations de température, ni avec l’augmentation linéaire du taux global de CO2, ni avec la forte inflation de nos émissions. Voir Climate4you, onglet « oceans », sea level from tide gauge. Curieusement, les mesures par satellites ont été reconfigurées pour montrer une montée plus rapide des océans, de 3,3 mm/an, accélération qui n’a pas été observée par tous les marégraphes du monde, ce qui veut dire qu’elle a été fabriquée et donc ne vaut pas un clou.

    Pour la France, le marégraphe de Brest mesure depuis 1807 une montée régulière, sans accélération, de 1,30 +/-0,10 mm/an : https://tidesandcurrents.noaa.gov/sltrends/sltrends_station.shtml?id=190-091

    Celui de Marseille une montée de 1,25 +/- 0,14 mm/an : https://tidesandcurrents.noaa.gov/sltrends/sltrends_global_station.shtml?stnid=230-051
    On ne voit pas par que miracle physique la montée serait de plus d’un mètre en 2100.

    • Jean-Pierre Bardinet

    Le fond du problème, c’est que le GIEC s’appuie sur les projections multidécadales des modèles numériques, qu’il considère comme dignes de foi. Si ces modèles ne valent rien, alors toutes des prophéties du GIEC et des alarmistes s’effondrent. Or, les projections multidécadales des modèles numériques n’ont aucune crédibilité, pour 5 raisons de bon sens.
    a) Le GIEC avait dit, avec raison, dans son premier rapport, que le climat n’est pas modélisable.
    b) Comme le climat est chaotique, son évolution dépend fortement des conditions initiales. Or il est impossible de les connaître avec une précision absolue.
    c) Malgré nos moyens informatiques puissants, on ne sait pas résoudre un énorme système d’équations différentielles à coefficients inconnus, non linéaires et couplées entre elles.
    d) On ne sait pas modéliser le cycle de l’eau, notamment l’ennuagement qui a une action forte sur la température.
    e) On constate que les prévisions des modèles numériques divergent de plus en plus des observations, ce qui confirme qu’elles prévoient un monde imaginaire déconnecté du Réel. En clair, leurs projections multidécennales ont une crédibilité nulle et il est absurde de mettre en place des politiques climat-énergie qui ne serviront à rien, si ce n’est à gaspiller des sommes pharaoniques, à diminuer le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité de nos entreprises, ce qui, mécaniquement, va supprimer de l’emploi salarié.

    Bref, toutes ces COP, tout ce battage politico-médiatique, toute cette propagande sur le réchauffement climatique anthropique, toutes ces déclarations onusiennes sur les graves périls qui nous guettent si nous ne réduisons pas drastiquement nos émissions de CO2, c’est du grand n’importe quoi idéologique et totalement irrationnel.