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La haute-mer, « La Dernière Frontière » pour les sciences et les lois

La haute-mer et les fonds marins restent des espaces sauvages sur le plan scientifique car mal connus et au niveau législatif puisque en dehors des juridictions nationales.Ce sont pourtant des écosystèmes soumis aux activités humaines (pêche, tourisme, forages…). Malgré la création récente de conventions pour mieux encadrer les activités en mer, la haute-mer et les fonds marins restent bien moins connus que la surface de la lune. Les scientifiques étudient la biodiversité et les fonds marins pour montrer leur importance et aider à leur protection grâce à la création d’une convention ou d’un statut spécifique pour ces immensités océaniques qui recouvrent 70 % de notre planète tout en jouant un rôle capital dans la régulation du climat. En avril 2017, une équipe internationale de scientifiques part étudier les écosystèmes inconnus d’un mont sous-marin reculé du sud-ouest de l’océan Indien à bord du Marion Dufresne, navire océanographique français opéré par l’Institut polaire français IPEV. Le Banc Walters, une montagne submergée située au-delà des juridictions nationales, est étudié par les scientifiques du Muséum National d’Histoire Naturelle et de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) pendant l’expédition de 26 jours. ‘La Dernière Frontière’ est un documentaire produit par l’UICN en partenariat avec et grâce au soutien financier du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) qui relate cette expédition et ses enjeux. Il appelle à plus de science pour la haute mer, et une meilleure gouvernance des eaux internationales. Ecrit par James Nikitine, il est réalisé par James Nikitine et Fabiano D’Amato, avec une narration d’Alain Ghazal et une musique de Woodkid. La haute mer constitue

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