Nouvelle tempête de poussière en Irak, l’aéroport de Bagdad brièvement fermé

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Une rue de Bagdad prise dans une tempête de poussière, le 23 mai 2022 © AFP/Archives Sabah ARAR

Bagdad (AFP) – L’aéroport international de Bagdad a fermé pendant quelques heures lundi en raison d’une nouvelle tempête de poussière ayant frappé la capitale irakienne, un phénomène qui s’est fortement amplifié ces derniers mois dans ce pays semi-désertique.

Depuis la mi-avril, l’Irak a connu en l’espace de quelques semaines pas moins de dix tempêtes de sable et de poussière. Les autorités présentent l’Irak comme l’un des cinq pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique et à la désertification.

Lundi matin, une épaisse poussière blanche recouvrait Bagdad et ses environs. La visibilité n’excédait pas quelques centaines de mètres.

En conséquence, l’aéroport de la capitale irakienne a suspendu tous les vols tôt dans la matinée, avant de reprendre ses opérations « vers 10h30 » (7h30 GMT), selon une source aéroportuaire.

A Najaf, ville sainte chiite du centre de l’Irak qui accueille chaque année des millions de pèlerins, l’aéroport a lui aussi brièvement suspendu les vols avant de rouvrir après quelques heures, à la faveur d’une amélioration des conditions.

Les aéroports ont déjà été contraints de suspendre brièvement leurs vols à plusieurs reprises ces dernières semaines.

Au mois de mai, les tempêtes de sable ayant frappé l’Irak ont fait un mort alors que des milliers de personnes ont dû se faire soigner à l’hôpital pour des troubles respiratoires.

L’Irak, qui entre de plain-pied dans un été caniculaire avec des températures frôlant les 50 degrés, devrait connaître dans les deux prochaines décennies « 272 jours de poussière » par an et en 2050, le seuil des 300 jours sera atteint, selon un responsable du ministère de l’Environnement.

Début juin, le président irakien Barham Saleh a appelé à faire de la lutte contre le changement climatique « une priorité nationale pour l’Irak, car c’est une menace existentielle pour les futures générations ».

© AFP

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