Une espèce rare et menacée de cerf repérée pour la première fois au Cambodge

cerfs cambodge

Photo transmise le 25 juin 2021 par le ministère cambodgien de l'Environnement montrant un cerf muntjac géant, photographié le 11 avril 2021 par une caméra cachée, dans le parc national de Virachey, au Cambodge © Ministère cambodgien de l'Environnement/AFP Handout

Phnom Penh (AFP) – Un cerf muntjac géant, espèce rare en danger d’extinction, a été repéré au Cambodge pour la première fois, signe que les efforts du pays pour la préservation de la vie sauvage paient, ont déclaré les autorités locales vendredi.

L’animal a été pris en photo en avril par une caméra automatique cachée dans le parc national de Virachey, dans la province de Ratanakiri (Nord-Est), a déclaré à l’AFP Neth Pheaktra, porte-parole du ministère de l’Environnement.

Mais la découverte n’a été faite que récemment, quand les autorités cambodgiennes ont récupéré la caméra et passé au crible des mois d’images de la forêt, connue pour abriter un trafic illégal de bois.

« C’est la nouvelle la plus excitante pour le Cambodge et pour le monde entier qu’une espèce aussi rare et gravement menacée ait été découverte au Cambodge », a-t-il déclaré.

« C’est un résultat positif pour les efforts du gouvernement en matière de protection des ressources naturelles ».

L’espèce a été découverte pour la première fois dans les forêts voisines du Vietnam et du Laos en 1994.

Le Muntiacus vuquangensis, son nom scientifique, figure sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) comme étant en danger critique d’extinction.

L’exploitation forestière illégale reste un risque environnemental majeur au Cambodge, où de vastes étendues de forêt sont menacées depuis la fin de la guerre civile en 1998.

Le parc national de Virachey a souffert d’une déforestation rampante au début des années 2000, mais sa situation s’est améliorée.

« Le parc est devenu un abri sûr pour la faune sauvage », a affirmé Neth Pheaktra.

© AFP

Un commentaire

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    • Méryl Pinque

    Alors surtout ne l’ébruitons pas.
    La presse environnementale est décidément plus encline à faire des scoops qu’à protéger les animaux.
    Silence devrait être scrupuleusement tenu là-dessus.