Stellantis promet jusqu’à 800 km d’autonomie pour ses prochains véhicules électriques


Paris (AFP) – Stellantis prévoit de développer quatre châssis pour ses véhicules électriques, qui devraient leur permettre de disposer de 500 à 800 kilomètres d’autonomie selon leur taille, a annoncé jeudi le directeur général du groupe automobile, Carlos Tavares.

« Les plateformes (châssis) du groupe seront repensées comme de pures plateformes électriques », a souligné Carlos Tavares devant l’assemblée générale du groupe, organisée en visioconférence.

Les quatorze marques du groupe (Alfa Romeo, Fiat, Peugeot, Opel ou encore Jeep et Dodge) vont proposer à partir de 2023 des véhicules basés sur quatre plateformes appelées « STLA ».

La plus petite plateforme (pour les citadines) promet 500 kilomètres d’autonomie, la moyenne (voitures compactes) 700 kilomètres, et la grande (berlines) 800 kilomètres. La plateforme « frame » qui équipera les SUV et pickups promet de son côté 500 kilomètres d’autonomie.

« Ces plateformes constitueront un progrès significatif face à l’angoisse de la panne provoquée par les voitures électriques », a souligné M. Tavares. Les économies liées à cette standardisation permettront de « compenser en partie le coup de l’électrification », « le principal défi de l’industrie automobile mondiale », selon le DG de Stellantis.

Le groupe américano-européen prévoit de tripler ses ventes de voitures hybrides et électriques en Europe en 2021, atteignant ainsi 14% de ses ventes, puis 38% d’ici 2025, et 70% en 2030.

Le nouveau géant automobile, issu de la fusion début 2021 de FCA (Fiat-Chrysler) et PSA, va également profiter de l’électrification de ses gammes pour revoir ses approvisionnements: Stellantis prévoit de contrôler 80% de la valeur des véhicules électriques qu’il produit, des cellules de batteries aux services après-vente en passant par les moteurs et les logiciels du véhicule.

Le groupe prévoit notamment de construire des usines et d’établir des partenariats pour disposer de 130 gigawatts-heure (GWh) de batteries d’ici à 2025, et 250 GWh d’ici à 2030, alors que Tesla et Volkswagen multiplient les investissements dans des usines géantes.

Les deux usines de Stellantis à Douvrin, dans le nord de la France, et à Kaiserslautern en Allemagne, devraient fournir les 50 premiers GWh, et des projets devraient être annoncés « prochainement » aux Etats-Unis, a indiqué M. Tavares.

La direction de l’entreprise devrait faire de nouvelles annonces sur sa stratégie d’électrification lors d’une conférence ad hoc le 8 juillet. Elle devrait ensuite présenter avant la fin de l’année ses plans pour le marché chinois, où FCA et PSA ont enchaîné les échecs, et sa stratégie à dix ans au plus tard début 2022.

© AFP

4 commentaires

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    • Jean Grossmann

    pour tenter d’aller un peu plus loin que le texte de planète il me semble important de réaliser que le paramètre qui relie la puissance et l’énergie est le temps qui passe,,,,,

    Une centrale nucléaire de 1000 megawatt (MW) ou ce qui revient au même un million de kW produit à l’année.
    8760 x 1 000 000 kWh

    Vu que un GWh c’est un million de kWh
    une centrale nucléaire de 1000 MW produit à l’année 8760 GWh

    L’annonce de 250 GWh de batterie en 2030 semble donc bien faible. On pourrait penser aux travers de ces chiffres que cela ressemble à la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf, Ceci dans la mesure où la batterie de 8 kWh d’une voiture hybride rechargeable permet de parcourir environ 50 km.

    Il ne faut toutefois pas perdre de vue que
    ces 250 GWh représentent une autonomie de quelque (50 : 8) x 250 000 000 km

    Si cettte sogiété Stellantis a des visées mondiales, vu qu’ il y a environ 1,2 milliard de voitures dans le monde cela revient à dire que le nombre de kilomètres pouvant être parcourus en autonomie électrique pour chaque voiture n’est que de l’ordre du kilomètre

    au travers de ces chiffres et de la réserve mondiale de métaux rares disponible dans le monde on commence à comprendre pourquoi la Chine fait la sourde oreille avec le tout électrique. La vérité est souvent au milieu. voir
    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/energie-sans-riviere/voitures-electriques.htm

    il faudra tout de même vérifier le potentiel thermique dans une ville surpeuplée comme l’est la région parisienne mais ceci dit, en ce qui concerne la mise en œuvre d’une température de confort dans l’habitat, le tout-électrique avec la pompe à chaleur sur nappe libre en lieu et place de la chaufferie hybride n’est peut-être pas totalement inenvisageable. Voir

    http://infoenergie.eu/riv+ener/complements/guidepaclorrainefev081.pdf

    plutôt que de s’obstiner avec l’uranium un complément d’étude de la SWE dans ce domaine serait bien utile

    un lutin thermique

    • Lete

    Utiliser le recyclage du plastique et une fausse solution, d’un côté oui cela pourrait paraître une bonne chose pour l’environement mais le plastique sera toujours la et finira quand même dans la nature et dans la mer a long terme et ce n’est pas souhaitable alors que tant d’autres solutions sont possibles , le papier et le cartons recyclés sont pour moi les solutions et minimise les risques de pollutions. Ceci et juste une volonté des entreprises concernées ainsi que des volontés politiques.
    Le plastique doit absolument disparaître de notre quotidien, les dégâts causé par cette matière des énergies fossiles à fait des dégâts irréparables au niveau planétaire.
    Alors messieurs les industriels retrousser vos manches et mettez-vous au travail et devenez des modèles du genre en matière d’environnement et de la protection humaines…..
    Nous avons eu la technologie pour détruire maintenant il faut la technologie pour réparer
    Merci
    L. J

    • Jean Grossmann

    Attention je crois que l’on a mélangé le plastique et le véhicule électrique

    • Serge Rochain

    après avoir bavé sur l’électrique durant des années Tavares en est au promesses selon lesquelles demain on rase gratis