Les multiples partenariats du vivant

buffle piqueboeufs Botswana

Buffle d’Afrique et piqueboeufs dans le parc national de Chobe, Botswana. Les piqueboeufs se nourrissent d’insectes et de larves qu’ils retirent du corps des bovidés. Ils agissent ainsi en symbiose.

Une symbiose avec des bactéries logées dans leurs racines permet à des plantes de la famille des fabacées (comme la fève) d’enrichir le sol en azote, qui est un engrais essentiel pour les autres végétaux. Les abeilles collaborent grâce à des règles simples de coordination qui favorisent aussi bien l’exploitation optimale d’un champ de fleurs que la construction complexe d’une ruche. La domestication du loup par l’homme a permis aux deux partenaires d’optimiser la chasse et de partager la nourriture. Au Brésil, dans l’état de Santa Catarina et chez les Imraguens de Mauritanie, les dauphins rabattent les poissons vers les filets et sont récompensés par les pêcheurs. Les amibes sont des micro-organismes qui sont en compétition lorsque la nourriture est abondante, mais forment une colonie optimisant l’alimentation lorsque celle-ci se raréfie. Lorsque les ressources baissent, la compétition coûte bien trop d’énergie et c’est la coopération qui s’avère être la meilleure des stratégies.

Extrait du livre INSPIRATION[s] sur les Objectifs de Développement Durable et le bio-mimétisme rédigé par la Fondation GoodPlanet l’Institut des Futurs Souhaitables avec le soutien de BNP Paribas Asset Management

Lisez le livre ci-dessous en intégralité.

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