70 % de l’eau douce est prélevée pour irriguer

oasis Arabie Saoudite

Oasis de Al-‘Ula, province de Médine, Arabie saoudite. Le pays est parvenu à cultiver le désert en pompant profondément l’eau en sous-sol. C’est 1 des 4 pays au monde où le niveau de stress hydrique dépasse les 1000 %.

Environ 70 % de toute l’eau prélevée dans les rivières, lacs et aquifères est utilisée pour l’irrigation. Les besoins en eau dépendent évidemment des cultures, des variétés et du climat. Près de 20 % des terres cultivées sont irriguées, elles produisent 40 % de l’alimentation mondiale. L’agriculture intensive repose en partie sur cet usage de l’eau. Certaines cultures se sont répandues loin de leurs régions d’origine, comme le soja, le maïs, les tomates ou encore le coton, et se révèlent demandeuses en eau. Elles ne sont pas toujours adaptées à leurs nouveaux lieux d’implantation en raison d’une pluviométrie trop faible ou d’un épuisement de la ressource aquatique. Les cultures locales moins demandeuses en eau et adaptées au climat, l’irrigation raisonnée, bien ciblée pour fournir à la plante ce dont elle a besoin et le goutte à goutte figurent parmi les méthodes à développer, surtout dans un monde où 40 % de la population mondiale est affectée par la pénurie d’eau.

Extrait du livre INSPIRATION[s] sur les Objectifs de Développement Durable et le bio-mimétisme rédigé par la Fondation GoodPlanet l’Institut des Futurs Souhaitables avec le soutien de BNP Paribas Asset Management

Lisez le livre ci-dessous en intégralité.

2 commentaires

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    • michel CERF

    Toujours les mêmes erreurs de l’agriculture intensive et inadaptée .

    • Guy J.J.P. Lafond

    “Certaines cultures se sont répandues loin de leurs régions d’origine, comme le soja, le maïs, les tomates ou encore le coton, et se révèlent demandeuses en eau. Elles ne sont pas toujours adaptées à leurs nouveaux lieux d’implantation en raison d’une pluviométrie trop faible ou d’un épuisement de la ressource aquatique.” – GoodPlanet.info

    Une révolution contre des méthodes obsolètes de l’agriculture industrielle est-elle en train de prendre forme?
    Allons-nous devoir nous ajuster rapidement aux bouleversements climatiques en effectuant rapidement un virage vers une production agricole en serres plus importante qu’elle ne l’est présentement?
    Quoi qu’il en soit, nos connaissances sur l’agriculture et sur le climat se raffinent de jour en jour. La pluviométrie et l’épuisement des eaux souterraines sont devenus des vecteurs incontournables pour prédire le succès des récoltes.
    Nous réalisons aussi que l’atmosphère terrestre est un écosystème gazeux délicat et une composante bien plus fragile qu’on ne le pensait jusqu’à présent.
    Les déplacements en avion devront-ils alors diminuer?
    Les déplacements en voitures thermiques devront-ils diminuer aussi?
    Nous faudra-t-il réhabiliter nos amis les animaux dans nos fonctionnements de tous les jours comme cela fut le cas pendant des centaines de milliers d’années?
    Après avoir expérimenté pendant environ un siècles des nouvelles technologies qui s’avèrent excessives et destructives de notre climat, seront-nous assez lucides et résiliants pour faire un pas en arrière?
    L’agriculture, ne l’oublions pas, est l’activité économique qui occupe environ la moitié de la force vive sur notre globe.
    À suivre,
    t: @FamilleLafond