Confinement : forte amélioration de la qualité de l’air en région parisienne

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Les mesures de confinement pour lutter contre le coronavirus ont permis une nette amélioration de la qualité de l'air dans l'agglomération parisienne dès la première semaine, selon Airparif © AFP/Archives Kenzo TRIBOUILLARD

Paris (AFP) – Les mesures de confinement pour lutter contre le coronavirus ont permis une nette amélioration de la qualité de l’air dans l’agglomération parisienne dès la première semaine, selon un premier bilan d’Airparif publié mercredi.

Sur la semaine du 16 au 20 mars, comparé à d’autres mois de mars, Airparif a relevé « une amélioration de la qualité de l’air de l’ordre de 20 à 30% dans l’agglomération parisienne, consécutive à une baisse des émissions de plus de 60% pour les oxydes d’azote », selon un communiqué.

« Malgré une augmentation du chauffage résidentiel, cette baisse est liée en grande partie à la forte diminution du trafic routier et aérien », avec la mise en place du confinement depuis mardi midi.

« Le long des axes de circulation, cet impact peut être encore plus important », relève l’association de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France. Les niveaux de mesure rejoignent ceux d’habitude enregistrés dans les parcs.

« En 40 ans de mesure d’Airparif, cette situation n’est jamais arrivée de manière aussi importante et sur autant de stations ».

Concernant les particules fines (PM10 et PM2,5), l’amélioration n’a pas été aussi visible car elles « sont issues de davantage de sources ». « La diminution du trafic n’a pas compensé l’augmentation liée au chauffage résidentiel et au maintien des activités agricoles, conjugués à une météorologie printanière favorable à la formation de particules observée dans plusieurs régions avoisinantes », détaille Airparif.

Le NO2 peut causer une inflammation importante des voies respiratoires, tandis que la pollution aux particules fines peut induire sur le long terme des maladies chroniques, respiratoires ou cardiovasculaires ou des cancers du poumon.

« Autre bonne nouvelle, cette baisse des polluants de l’air s’accompagne d’une baisse du dioxyde de carbone (CO2), gaz à effet de serre » responsable du réchauffement climatique, précise Airparif.

© AFP

3 commentaires

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    • Balendard

    vu la pollution aux particules fines provenant de la combustion de l’essence et du gazoil ce sujet important pour l’avenir de nos poumons en ville vient d’être évoqué par Goodplanet à partir du lien suivant

    https://www.goodplanet.info/?mailpoet_router&endpoint=track&action=click&data=WyI5MzAyIiwidmp3eWZpMWdrNm9vNGt3YzRnc3drY3dvMDRrOG84MDQiLCIxMzMiLCI4MzM1MmFkNmFlMjIiLGZhbHNlXQ

    Si ça se trouve l’utilisation généralisée des voitures à essence dans une grande métropole comme Paris fait plus de mort pour des raisons pulmonaire que n’en fait actuellement le coronavirus. Une étude comparant ce que serait la pollution en ville engendrée par la généralisation d’une voiture hybride rechargeable de taille et de puissance raisonnable par rapport à ce qu’elle est avec notre parc automobile actuel serait la bienvenue.

    • Dehousse

    Malgré ce que certains pourraient reprocher aux véhicules électriques, on pourrait mettre au crédit de ceux-ci le nombre de vies sauvées par baisse de pollution.
    Pourquoi alors le gouvernement n’aiderait-il pas plus l’acquisition de véhicules électriques ( VE, VAE, …) en transférant les économies faites en matière de santé sur le budget des nouvelles mobilités.
    But : rendre l’électrique de beaucoup moins cher que le thermique.

    • Michel CERF

    Oui la voiture hybride me parait une solution raisonnable et efficace , en ce qui concerne le transfert des économies sur la santé pour soutenir l’automobile , il me semble que se n’est pas la meilleure manière de lutter contre l’épidémie actuelle , soyons sérieux .