Iran: les écoles fermées en raison d’une forte pollution de l’air

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Forte pollution à Téhéran, le 13 novembre 2019 en Iran © AFP/Archives ATTA KENARE

Les écoles et les universités ont fermé samedi en raison de la pollution atmosphérique dans plusieurs régions d’Iran, y compris dans la capitale Téhéran enveloppée dans un nuage de fumée toxique, a rapporté l’agence officielle Irna.

« En raison d’une pollution de l’air accrue, les crèches, les écoles maternelles et primaires, les universités et les établissements d’enseignement supérieur de la province de Téhéran seront fermés », a annoncé vendredi soir le gouverneur adjoint de la capitale, Mohammad Taghizadeh, cité par Irna.

Samedi, premier jour de la semaine en Iran, il a indiqué qu' »après avoir examiné l’indicateur de pollution à Téhéran (…) il a été décidé que les écoles resteront fermées demain (dimanche) dans la province de Téhéran, à part dans les secteurs de Firuzkuh, Damavand et Pardis », a dit M. Taghizadeh, selon Irna.

La concentration moyenne de particules fines à Téhéran a atteint samedi matin 146 microgrammes par mètre cube, selon un site de suivi de la pollution de l’air lié au gouvernement. En milieu d’après-midi, elle était de 107 µg/m3.

L’Organisation mondiale de la santé recommande que cette concentration en particules nocives ne dépasse pas 25 µg/m3 en moyenne sur 24 heures.

Les écoles ont également fermé leurs portes dans la province d’Alborz (nord) et dans celle d’Ispahan (centre), selon Irna. De même dans les villes de Machhad (nord-est), Ouroumiyeh (nord-ouest) et Qom, au sud de Téhéran.

La date de leur réouverture n’a pas été précisée.

La circulation alternée a été imposée samedi dans la capitale mais cette mesure sera annulée dimanche, a indiqué M. Taghizadeh, ajoutant que la circulation des camions restera elle interdite.

Il a été recommandé aux jeunes et aux personnes âgées souffrant de problèmes respiratoires de ne pas sortir et les activités sportives ont été annulées samedi.

La capitale, qui compte huit millions d’habitants, est enveloppée depuis plusieurs jours dans un nuage de pollution, qui ne devrait disparaître qu’avec l’arrivée de la pluie.

La pollution de l’air cause la mort de près de 30.000 personnes par an dans les villes iraniennes, a rapporté Irna plus tôt cette année, citant un responsable du ministère de la Santé.

© AFP

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