Iran: écoles fermées à Téhéran en raison d’une forte pollution atmosphérique

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Une femme iranienne portant un masque en raison de la pollution atmosphérique dans la capitale Téhéran, le 13 novembre 2019 © AFP ATTA KENARE

Les écoles à Téhéran ont été sommées de fermer leurs portes mercredi en raison de la forte pollution atmosphérique qui frappe à nouveau la capitale iranienne, à des niveaux jugés dangereux, ont indiqué les autorités.

Le gouverneur Anoushiravan Mohseni-Bandpey a indiqué que les jardins d’enfants, les écoles maternelles et les écoles primaires seraient fermées dans la capitale ainsi que dans les cantons de Gharchak, Pishva and Varamin.

« L’indice de la qualité de l’air pour la ville de Téhéran signale un niveau insalubre pour les groupes sensibles », a-t-il dit, cité par l’agence officielle Irna.

La concentration moyenne de particules polluantes s’élève à 133 microgrammes par mètre cube à Téhéran, en atteignant même 150 microgrammes dans 10 secteurs, a-t-il souligné, alors que l’OMS recommande que cette concentration en particules nocives ne dépasse pas 25 µg/m3 en moyenne sur 24 heures.

Des consignes ont été émises à l’attention des enfants, des femmes enceintes, des personnes âgées et des personnes souffrante de maladies cardio-vasculaires ou respiratoires pour qu’elles restent chez elles.

A Téhéran, de nombreuses personnes portaient des masques aux arrêt de bus dans les rues embouteillées du sud de la capitale à l’heure de pointe mercredi matin.

Une épais brouillard de pollution couvrait Téhéran mardi, mais il semblait s’être dissipé mercredi matin dans la partie nord de la capitale –plus élevée–, avec un nombre réduit de bus scolaires sur les routes.

La pollution entraînerait chaque année la mort de près de 30.000 personnes en Iran (sur une population d’environ 80 millions d’habitants), selon un responsable du ministère de la Santé cité ces derniers mois par Irna.

Chaque hiver, la pollution atteint des pics à Téhéran -agglomération située entre 1.400 et 1.800 mètres d’altitude- en raison du phénomène dit d' »inversion thermique »: l’air froid en altitude empêche l’air chaud et pollué de se dégager.

Selon les médias iraniens, la pollution à Téhéran, ville habituée aux embouteillages monstres, est provoquée à 80% par les gaz d’échappement.

© AFP

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