« Le genre humain a parfaitement les moyens d’assumer un développement durable, de répondre aux besoins du présent sans compromettre la possibilité pour les générations à venir de satisfaire les leurs », affirme en 1987 le rapport Brundtland Notre avenir à tous. Ce document établit les principes du développement durable qui sera reconnu comme une référence dans la gouvernance des pays, des collectivités et des entreprises. Le développement durable cherche à concilier la croissance économique, le progrès social et le respect et la préservation de l’environnement.
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3 commentaires
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Claude Renaud
Le développement durable est un oxymore, c’est-à-dire 2 mots antinomiques.
Développement égal croissance. Hors, une croissance durable dans un monde fini, n’est pas possible.
Et à la vitesse où nous consommons nos ressources, nous allons vite aller vers l’épuisement et
la pénurie.
Quant au progrès social et le respect de l’environnement, ce sont des leurres. Il suffit de regarder
la marche du monde. Nous voulons tout avaler en même temps au nom du profit.
Claude Courty
Nous étions 5 milliards en 1987, et nous serons bientôt 8 milliards, puis plus de 11 à l’orée du prochain siècle. Le rapport Brundtland Intégrait-il ces données ?
La mondialisation est intervenue depuis, résultat d’un progrès inéluctable – auquel chaque être humain a œuvré et continue de le faire en tant que consommateur – s’étant notamment manifesté en matière d’information et de communication et par lequel les frontières entre les États sont tombées et continuent de le faire les unes après les autres. Les flux migratoires politiques, ethniques, religieux, climatiques, etc. en attestent quotidiennement, avec toutes conséquences sur la vie de toutes les nations.
C’est par cela que sont bousculés les schémas traditionnels auxquels continuent imperturbablement de se référer les économistes et ceux qui les écoutent ; comme si bientôt 10 milliards de terriens et la déferlante quotidienne de 280 000 êtres humains supplémentaires (soit près de 100 millions par an) était une peccadille sans incidence sur les conditions d’existence des pays, non seulement les plus pauvres – dans lesquels elle se manifeste en premier lieu –, mais sur celle des pays riches, où se déverse une part grandissante de ce surplus de population qu’ils ne sont pas préparés à accueillir, étant de plus incapables de fournir à ceux qui le composent le travail qu’ils viennent y chercher (et par lequel seraient financées les pensions de retraite qui y sont distribués).
Il en est alors comme de l’arbre qui cache la forêt. La dette, le chômage, les retraites, les questions énergétiques, la gestion de nos déchets, … ; des croyances obscures et archaïques ; des égoïsmes identitaires et corporatistes ; le sectarisme des uns et des autres ; les savants raisonnements et les indices au service de leurs seuls inventeurs, masquent l’essentiel, qu’est la démesure d’une population chaque jour plus difficile à nourrir autant qu’à gouverner.
Quand donc ceux qui s’arrogent la conduite de la société en prendront-ils conscience et se décideront-ils à tenir à leurs concitoyens un langage d’adultes, plutôt que de leur promettre d’appliquer à leurs maux des remèdes qui ne peuvent être, dans un tel contexte planétaire, que cautère sur jambe de bois ?
C’est d’autant plus nécessaire que c’est aussi cette démesure mondiale qui est à l’origine des inégalités sociales que tant de bonnes intentions ont combattues au cours des siècles et qui n’ont pour autant pas cessé d’augmenter.
Avec ou sans cela, plus le temps passe plus la population augmente (de 1 à 7 milliards en 1 siècle et à plus de 11 milliards à l’horizon 2100) et avec elle ses besoins – vitaux comme superflus – et la nécessité de les satisfaire, d’où une croissance économique ininterrompue générant toujours plus de profits pour tous, à commencer par les plus riches, par simple effet d’échelle et de proportion, les pauvres se multipliant structurellement 6 fois comme ces riches. Ainsi va un progrès qui a pour effets d’accroître richesse et pauvreté, dans leur relativité, et de développer la pyramide sociale dans ses trois dimensions, dont sa hauteur, ce qui éloigne toujours plus son sommet de sa base et creuse les écarts qui en résultent, entre les catégories sociales et les individus dont elles sont faites.
Pendant ce temps-là les hommes en restent à leur quotidien surévalué en affichant une compassion dévoyée à l’égard des plus démunis, dont la clientèle ne cesse de croître face à la prospérité de ceux qui prétendent aussi démagogiquement que sottement les défendre.
Honte à l’humanité et à ses pouvoirs, notamment politiques et religieux qui, moins soucieux du bonheur des hommes que du nombre de ceux sur lesquels ils règnent, non seulement ne font rien afin que cesse une prolifération insensée, mais l’encouragent alors qu’elle est la source de tous nos maux.
Lire pour plus de précision “Précis de pyramidologie sociale”.
Lagardère Jeanlouis
Je ne suis pas un spécialiste et n’ai pas l’habitude de participer a des débats de ce genre mais j’ essai de réfléchir, souvent en groupes, a ces sujets essentiels qui nous touchent au quotidien sous une forme de politique citoyenne , et ne pas compromettre la survie des générations futures en fait partie.
C’est quand même plus simple de créer un oxymore sur le sujet du DD et ses dérives que de s’attaquer au problème de la natalité dans le monde , que nous ne pouvons pas vraiment contrôler .
Le regretté Renée Dumont le disait déjà avant 1970 (agronome en Afrique), mais rien n’y fait a part la prospérité semble t il . Le rapport Brundtland donnait la situation a un moment précis, et il aurait fallu le mettre en pratique sans attendre la déferlante de la mondialisation .
La prospérité, qui manquent tellement a bon nombre d’habitants de notre petite planète pour des raisons différentes; surpopulation, mauvaises répartitions des richesses, etc (conf C. Courty) voit son implantation reportée a plus tard dans de nombreux et nous continuons notre fuite en avant .
Une solution serait de donner du sens a la politique pour que la mondialisation ( organisée par les états et l’OMC et sa bande de libre-économistes avec des traités qui n’ont pas besoin de respecter les droits humains, d’ou les nombreux problèmes sociaux qui en découlent !) soit pratiquée dans des conditions efficaces avec une éthique négociée entre les gouvernances , avec une évolution en matière financière et sociale.
Et les Nation Unis me semble le seul interlocuteur valable pour en assumer les fonctions , loin de la pratique de l’OMC , reine du libre échange avec les conséquences que l’on connait aujourd’hui,en retrouvant une façon d’ appliquer les droits de l’homme avant ceux du commerce.
Beaucoup de diffusion(revues , livres, autres) pensent qu’avec les connaissances et les techniques que nous maitrisons, nous pouvons mettre en place en nous donnant les moyens, des solutions exigences et efficaces pour changer nos pratiques économiques pratiquées depuis 150ans .Autrement, nous continuerons d’ avancer vers le mur qui se dresse comme étant la finalité d’un système qui prend l’eau de toute part, prêt a exploser a tout moment.(conf l’immigration en ce moment ).
La marche en avant « technique »( telle que défini par Jacques Ellul ),ou le progrès, est inexorable . il faudrait en définir les utilisations alors qu’on attend les conséquences avant d’agir et tout va très vite aujourd’hui .Le genre humain pourrait s’imposer des règles dans toutes les strates de ses centres décisionnaires afin d’y intégrer des contraintes et valeurs nécessaire pouvant répondre aux trois axes du DD tel que définit aujourd’hui , comme le propose de nombreuses assos et autres penseurs.
Le monde est en train de se scinder en deux parties inégales devant nos yeux,au de la des frontières, ceux qui continuent a prêcher la croissance a tout prix pour leur bien-être,(ce qui peut paraitre légitime dans le monde actuel si pas de prise de conscience ), et celui qui est en train de se mettre en place avec tous les mouvements sociaux qui naissent partout dans le monde grâce a la réflexion sur la situation avec des projets innovants (solidaire,productifs,culturels,etc) , sans être fixé que sur le seul bénéfice financier, mais aussi celui de l’humain avec un souci de plus d’égalité dans le respect du travail et des personnes .
C’est un peu emmêlé mais je participe pour la première fois, merci de votre compréhension.