60 % des morts d’éléphants sont dues au braconnage

Eléphants dans le delta de l’Okavango, Botswana (19°26’ S – 23°03’ E)
Eléphants dans le delta de l’Okavango, Botswana (19°26’ S – 23°03’ E)
Eléphants dans le delta de l’Okavango, Botswana (19°26’ S – 23°03’ E)

Le braconnage est la première cause de mortalité des éléphants. En 2015, plus de 60 % des éléphants tués l’ont été pour leurs défenses, selon les derniers chiffres des Nations unies publiés à l’occasion de la journée mondiale de la vie sauvage. Au moins 20 000 éléphants ont été tués par les braconniers en 2015, d’après la CITES (convention internationale sur le commerce des espaces sauvages menacées d’extinction, qui encadre le commerce et lutte contre les trafics). Le secrétaire général de la CITES, qui assure un suivi des morts d’éléphants, John Scanlon affirme que : « la survie des éléphants d’Afrique est directement menacée surtout en Afrique centrale et de l’est où le braconnage continue d’atteindre des niveaux importants. »

Les experts estiment, qu’en Afrique, le nombre de morts d’éléphants dépasse celui des naissances, ce qui signifie que la population de l’espèce diminue. Pourtant rappelle le Guardian, le braconnage recule puisqu’en 2011 il était responsable de 75 % des décès d’éléphants sur le continent.

Le braconnage et le trafic d’espèces sauvages rapportent entre 10 et 20 milliards d’euros aux criminels chaque année, c’est le 4e trafic le plus lucratif après celui de la drogue, le trafic d’êtres humains et celui des armes.

Un commentaire

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    • c

    les braconniers ne sont pas assez punis !!