En France, la substitution d’une espèce de poisson par une autre reste rare : le taux de fraude ne dépasse pas 3,5% en moyenne, contre 32 % en Italie.
Ce chiffre vient d’être publié dans un rapport des associations Blooms et Oceana, réalisé avec des chercheurs de l’Inserm et du Muséum national d’Histoire naturelle. L’enquête a duré un an et porte sur 371 échantillons prélevés parmi les espèces les plus connues, note Le Monde. Les produits surgelés et les plats préparés ne présentent aucun cas de fraude. Celle-ci se concentre principalement sur les produits frais : 8% des filets vendus en poissonnerie et 4% des filets vendus en supermarché ne correspondent pas à ce qui est indiqué sur l’étiquette.
Les espèces qui sont le plus souvent concernées sont le cabillaud qui était remplacé dans 4,2% des cas par de l’églefin ou du merlu et le thon rouge : « à une exception près, le poisson étiqueté ainsi dans nos échantillons s’avère être du thon obèse ou de l’albacore », notent les auteurs du rapport. Quand elles se produisent, ces fraudes ont surtout lieu en bout de chaine, c’est-à-dire chez les restaurateurs ou les poissonneries.
La France se place en bonne position en Europe, ce qui n’est pas le cas de l’Italie, où la fraude atteint 32%, l’Espagne, où la fraude sur le merlu atteint les 30% ou encore l’Irlande où le cabillaud est mal étiqueté dans 19% des cas. Une bonne note pour notre pays donc, un an seulement après le scandale de la viande de cheval (lire notre article sur le changement d’habitudes des consommateurs suite à l’affaire Findus).
2 commentaires
Ecrire un commentaire
Poisson : 10 fois moins de fraudes sur l’...
[…] En France, la substitution d’une espèce de poisson pour une autre reste rare, avec un taux de fraude de 3,5 % seulement contre 32 % en Italie […]
Poisson : 10 fois moins de fraudes sur l’...
[…] En France, la substitution d’une espèce de poisson pour une autre reste rare, avec un taux de fraude de 3,5 % seulement contre 32 % en Italie … […]