Plus de 2,72 millions de tonnes de dioxyde de carbone seront rejetées lors de la prochaine coupe du monde de football au Brésil. C’est l’équivalent de la production annuelle de 560 000 voitures ou de 136 000 maisons aux Etats-Unis. C’est également un million de tonnes de plus que la quantité de CO2 émise lors de la précédente coupe du monde en Afrique du Sud, note le magazine américain Grist.
La plupart de ces gaz, près de 80%, proviendront des voyages en avion effectués par les équipes et les spectateurs. Les 64 matchs de la compétition se joueront en effet dans 12 stades répartis sur l’ensemble du territoire, un des cinq plus étendus au monde. Le tirage au sort des équipes, qui a eu lieu la semaine dernière sur une plage retirée à 70km de Salvador de Bahia, a déjà, à lui seul, contribué à l’émission de plus de 5 200 tonnes de dioxyde de carbone.
100% des émissions de la coupe du monde seront compensées
Le chef du département de responsabilité sociale de la Fédération Internationale de Football (FIFA), Federico Addiechi, s’est engagé à compenser 100% du dioxyde de carbone produit lors de cet événement. Cette compensation coutera près de 2,5 millions de dollars et devrait permettre la subvention de programmes de reforestation au Brésil et de développement d’énergie hydraulique et éolienne ailleurs dans le monde. La plupart des stades tentent actuellement d’obtenir la certification LEED, ou l’équivalent de bâtiment à haute qualité environnementale (HQE) et ont déjà été équipés de panneaux solaires afin de réduire leur consommation énergétique.
Les projets de compensation ne seront cependant pas connus avant l’année prochaine. Sachant que l’organisation s’attend à générer des milliards de dollars de bénéfices, il sera intéressant de suivre l’implication de la FIFA une fois la coupe du monde terminée, remarque Grist.
2 commentaires
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René OUEDRAOGO
Vivement que cette annonce soit suivie d’effets notamment en consacrant une partie de la manne carbone du mondial brésilien au financement de projets de reforestation dans le Sahel africain.
Mais qu’adviendra-t-il si les 2,5 millions de dollars ne sont pas acquis : quelles conséquences immédiates ou à moyen terme le Brésil et la planète enregistreront ils?