Costa Rica : les tortues olivâtres menacées par la pêche à la palangre

Fishermen pull a green turtle out of the water after it was accidentally caught in the long-line hooks during fishing in the Nicoya Gulf in Costa Rica, on November 11th, 2007. By-catch is one of the major problems encountered in fisheries and marine conservation. This year Costa Rica will host the Fourth International Fishers Forum, which will be held in the city of Puntarenas from November 12th to 15th. Based on a cooperative, participative and integrative approach, the Forum, will search for effective and sustainable solutions to this concerning issue. AFP PHOTO/Yuri CORTEZ
Golfe de Nicoya, Costa Rica: des pêcheurs sortent une tortue verte de l'eau après l'avoir accidentellement pêchée. © AFP PHOTO/Yuri CORTEZ

La deuxième espèce la plus pêchée au Costa Rica par les pêcheurs à la palangre est la tortue olivâtre, pourtant classée vulnérable sur la liste rouge de l’IUCN (Union pour la conservation de la nature).

Près de 700 000 tortues olivâtres ont ainsi été pêchées entre 1999 et 2010 au large du pays selon une étude parue dans le Journal of Experimental Marine Biology and Ecology. Pourtant celles-ci ne sont pas visées par les pêcheurs à la palangre : ils recherchent plutôt les mahi mahi également connus sous le nom de dorade coryphène. Près de 80% des tortues sont  ainsi relâchées par les pêcheurs. Toutefois, il est impossible de savoir quelles conséquences ces prises peuvent avoir sur la conservation de cette espèce. Selon Dr James Spotila, en charge de l’étude, « les hameçons rouillés peuvent tout à fait transmettre des maladies aux tortues et personnes ne peut en connaître les conséquences exactes car personne ne peut suivre ces tortues sur le long terme ». Les tortues olivâtres ne sont pas les seules victimes de cette pêche, plus de 23 000 tortues vertes ont également été remontées sur la même période de temps.

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