L’Antarctique perd 190 millions de tonnes de glace quotidiennement

Les glaciers de l’ouest du continent fondent plus rapidement que ne croissent ceux de l’Est, ce qui menant à une perte sèche de glace à travers le continent, évaluée pour la première fois. Une étude de l’université de Tasmanie en Australie, publiée dans Nature, utilisant des satellites pour mesurer le poids de l’Antarctique, vient ainsi de conclure à la fonte de près de 190 millions de tonnes de glace par jour sur le continent.

Selon le Sydney Morning Herald, les fontes rapides dans certaines régions du continent sont en partie compensées par des chutes de neiges importantes ailleurs, signifiant que la perte sèche de glace est d’environ 69 milliards de tonnes par an.

Si la fonte totale de l’Antarctique pourrait entrainer une augmentation du niveau des mers de près de 59 mètres, l’étude montre que la fonte du continent ne contribue pour l’isntant qu’à une augmentation annuelle de 1 millimètre. Toutefois, Matt King, de l’université de Tasmanie, auteur de l’étude, nous met en garde :  » La fonte s’est accélérée entre 2006 et 2010 dans plusieurs zones sensibles, il est ainsi possible que la montée des eaux s’accélère rapidement « .

2 commentaires

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    • Benjamin

    Bataille de chiffres
    Intéressant cet article, merci. Surtout, je le lis quelques jours après en avoir lu un autre sur New Scientist qui explique qu’en Antarctique, la surface recouverte de glace augmente chaque année de 16 000 km2 (http://www.newscientist.com/article/dn22349-why-sea-ice-records-are-poles-apart.html) Certes nous avons d’un côté une surface et de l’autre un volume donc c’est incomparable mais ce serait intéressant d’avoir l’avis d’un scientifique là-dessus. Pas certain cependant que des études comparatives existent déjà…

    • Roxanne

    Bataille de chiffres
    Merci Benjamin pour votre commentaire à cet article. Effectivement, il n’existe pour le moment pas d’études comparatrices permettant de statuer de l’état général de l’Antarctique (surface et épaisseur). Les projets sont cependant de plus en plus nombreux. Il semble que l’Institut d’Etudes Marines et sur l’Antarctique de l’Université de Tasmanie en Australie soit très actif sur la collecte de données. A suivre donc…