Les oiseaux anglais font bon ménage avec les éoliennes

Une nouvelle étude anglaise démontre que les fermes éoliennes terrestres ne sont pas responsables sur le long terme du déclin de certaines populations d’oiseaux. L’étude réalisée par la RSPB (Royal Society for the Protection of Birds), Royal Scottish Natural Heritage et le British Trust for Ornithology (BTO), démentit les allégations courantes contre les parcs éoliens et révèle « qu’il peut y avoir de graves répercussions au niveau des espèces dans la phase de construction, et donc réfléchir sur le bon endroit où construire est absolument essentiel. Mais il n’y a pas d’impacts sur les populations à cause de la rotation des lames », déclare Martin Harper, directeur de la RSPB. L’étude a été effectuée sur 10 espèces majeures présentes au Royaume-Uni et pour une grande majorité, elles co-existent avec les éoliennes, rapporte le Guardian. James Pearce-Higgins, du BTO, note que « cela fut une surprise que l’impact des parcs éoliens semblait plus important lors de la construction plutôt que de lors de l’exploitation. » Certaines espèces, comme le courlis, sont plus durement touchées. Sa population a chuté de 40% autour des sites en construction participant à l’étude dans le nord de l’Angleterre et en Ecosse. L’espèce a été placée sur la liste orange des espèces d’oiseaux menacées. La semaine dernière, la RSPB a d’ailleurs vivement critiqué la future construction d’un parc éolien en Ecosse, qui menace les sites de nidification et l’habitat des courlis.

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