La pollution de l’air accentue l’intensité des cyclones en mer d’Arabie

L’augmentation récente de l’intensité des tempêtes tropicales en Mer d’Arabie serait due en partie à la pollution de l’air dans la région. C’est ce qui ressort d’une étude parue dans la revue Nature qui constate que les cyclones sont devenues plus puissants ces dernières années dans la région et que les vents y ont changé. En effet, les particules issus de cette pollution absorbent les rayons solaires. En conséquence le soleil réchauffe moins la mer, ce qui provoque des changements dans la circulation des vents, rapporte le site Terra Daily le 7 novembre. Chercheur à l’université de Virginia, Amato Evan a mené cette étude et il constate : « La pollution est la seule chose qui ait systématiquement changé dans cette région du monde. Elle a beaucoup augmenté ces 60 dernières années à cause des activités humaines. Nous avons montré que cette pollution, qui provient de choses aussi simples que de brûler du bois ou bien de conduire un véhicule diesel, peut modifier de façon signifiante les phénomènes atmosphères majeures. Ce qui souligne l’importance de réduire les rejets polluants dans la région. » En Asie, la pollution aux sulfates et au carbone génère un phénomène connu sous le nom de nuage brun qui influe aussi sur la mer d’Arabie. En 1998, un cyclone a tué 2900 personnes en Inde, tandis que le cyclone Gonu en 20007 et le cyclone Phet en 2010 ont fait des dizaines de victimes et des milliards de dollars de dommages dans le sultanat d’Oman.

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