Les entreprises françaises et britanniques pourraient diviser par 2 leurs émissions de CO2 avec le cloud computing

Une étude britannique montre que les grandes entreprises françaises pourraient économiser en 2020 830 millions d’euros par an et diviser par deux leurs émissions de CO2 associées à leurs services informatiques en passant au cloud computing, rapporte The Guardian. Le cloud computing fait référence au stockage délocalisé de données, accessibles via le réseau, ce qui optimise le recours aux serveurs informatiques habituellement coûteux et gourmands en énergie. L’étude, réalisée par le Carbon Disclosure Project, porte, pour la France, sur 215 entreprises qui réalisent plus de 1 milliard de dollars de chiffre d’affaire. Elle montre que les entreprises pourraient économiser 1,2 millions de tonnes de carbone (contre 9 millions au Royaume-Uni, car une grande partie de l’électricité française est d’origine nucléaire et donc très peu émettrice de carbone). Le Guardian rappelle toutefois des experts comme Richard Stallman, fondateur de la Free software foundation, considèrent le cloud computing comme une arnaque.

Un commentaire

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    • Jeff

    Quelques vérité à rétablir
    Cet article fait l’apolgie du cloud computing et déculpabilise les entreprises qui continuent à consommer toujours plus d’énergie au lieu d’encourager celles-ci à économiser !!
    Je vous cite:

    « Elle montre que les entreprises pourraient économiser 1,2 millions de tonnes de carbone (contre 9 millions au Royaume-Uni, car une grande partie de l’électricité française est d’origine nucléaire et donc très peu émettrice de carbone) »

    Arretons de véhiculer l’idée que le nucléaire est « carbone neutre ». Savez-vous que l’extraction de l’uranium est une pratique plus que polluante? Qu’il faut transformer cet uranium en combustible, l’enrichir et enfin le transporter dans nos centrales pour qu’ils finissent en déchets d’une durée de vie d’environ 100 000 ans…
    La meileure façon d’emettre moins de CO2 n’est pas dans le Cloud computing mais dnas un changement de mentalité et la fin de l’ère du tout jetable, toujours plus neuf. Il suffit d’évaluer ses besoins informatiques réels et dimensionner correctement les serveurs et stations de travail afin de réduire au maximum la consommation d’énergie.
    Notre salut résidera dans notre capacité de se remettre en question et non pas de continuer sur la même voie en teintant notre model de consommation en vert!