Sécheresse

D’après une étude récente, la sécheresse qui a touché la forêt amazonienne en 2010 a entraîné le rejet d’1,8 milliard de tonnes de CO2 dans l’atmosphère, soit autant que les émissions annuelles de l’Inde. Ce chiffre correspond en fait au CO2 qui n’a pas pu être stocké par les végétaux « à cause du stress hydrique, de la décomposition des sols et du bois mort dans des zones habituellement inondées », rapporte le site Mongabay. Réalisée par des scientifiques de la NASA et publiée dans la revue Environmental Research Letters, cette étude ne prend pas en compte les émissions résultant des incendies causés par la pire sécheresse qu’ait connue l’Amazonie.

Pour Christopher Potter, qui a coordonné les recherches, ces émissions peuvent être compensées en augmentant les plantations, comme cela avait par exemple été fait en 2005.Pour d’autres scientifiques en revanche, cette sécheresse pourrait être le signe précurseur de ce qui attend la forêt amazonienne dans les années à venir. Une étude du Hadley Center for Climate Prediction and Research au Royaume-Uni a ainsi prévu l’effondrement de l’écosystème amazonien d’ici 2100 à cause du changement climatique et de ses conséquences.

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