L’intérieur pollué des parlementaires

L’air intérieur des parlementaires français n’est pas sain, révèle une étude d’UFC Que choisir rapportée dans Actu-environnement. Celle-ci se base sur les échantillons de 35 parlementaires ainsi que ceux de la secrétaire d’Etat à l’écologie, Chantal Jouanno. L’association indique qu’aucun des échantillons n’attestait d’une bonne qualité de l’air respiré en intérieur. L’analyse des échantillons a révélé une forte présence de benzène, substance cancérigène émanant notamment des peintures. Concernant le formaldéhyde, un autre composé cancérigène, 78% des individus étudiés présentaient un taux de supérieur à la valeur maximale recommandée par le Haut Conseil de santé Publique. Dans certains cas, les taux atteignaient quatre fois le seuil de sécurité pour ces différentes substances. D’après l’association de consommateurs, le but de l’étude est « de provoquer une prise de conscience sur ce problème généralisé de santé publique« . L’association souligne le besoin d’interdire certains produits présentant des seuils trop élevés de substances nuisibles et de « durcir les barèmes d’étiquetage pour permettre aux consommateurs d’identifier les produits les moins polluants« .

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