Nestlé accusé de biopiraterie en Afrique du Sud

Le dépôt de 5 brevets portant sur l’exploitation d’extraits du rooibos et d’honeybush par la firme Nestlé serait contraire à la loi sud-africaine et à la Convention sur la diversité biologique (CBD). « C’est le second cas de biopiraterie en moins d’un an en Afrique du Sud. Une fois de plus, cela montre que les grandes compagnies négligent leur obligation d’obtenir une autorisation pour exploiter une ressource génétique et d’en faire partager les bénéfices aux pays en développement comme l’oblige la CBD », affirment deux ONG suisses the Berne Declaration et Natural Justice. Pour exploiter ces plantes, deux espèces endémiques de l’Afrique du Sud utilisées en médecine traditionnelle, Nestlé devait demander un permis aux autorités, ce que la firme n’a pas fait, comme le confirme le Ministère en charge de l’environnement en Afrique du Sud. Ces brevets concernent l’usage d’extraits de ces plantes pour élaborer des cosmétiques et un traitement de prévention des inflammations, lit-on dans le Business Report du 28 mai.

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