La forêt française se prépare au réchauffement

Une floraison plus précoce, des espèces d’arbres qui poussent à des altitudes plus élevés qu’auparavant et une productivité accrues sont les premiers effets observés du changement climatique sur les forêts de France. Pourtant, celui-ci représente un enjeu pour la gestion des forêts, puisqu’il faut en tenir compte dans le choix des arbres à planter, rapporte le Figaro du 20 mai. Suite à différentes études, la Caisse des dépôts et consignations qui possède 235.000 hectares de forêts a ainsi décidé de planter, selon l’expression de son directeur Laurent ­Piermont, des « essences de transition capables au moins jusqu’en 2050 de résister au climat actuel comme au climat futur : tilleul, châtaignier, aulne, érable, pin maritime…» La hausse des températures va créer au nord du pays des conditions favorables à l’implantation d’espèces méridionales comme le pin maritime. En effet, certains arbres sont plus adaptés à certaines conditions climatiques que d’autres. Mais, l’un des facteurs déterminants pour leur implantation reste l’eau, un expert forestier résume « c’est tout le débat qu’il y a aujourd’hui sur l’intérêt de planter des chênes pédonculés qui résistent mieux à la chaleur qu’à l’eau ou des chênes sessiles aux propriétés inverses

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