Un plan d’éradication d’espèces invasives qui tourne mal

L’Île Macquarie, au large de l’Australie, subit les effets secondaires inattendus provoqués par l’élimination d’une espèce envahissante, rapporte le New York Times.

En 1985, des scientifiques australiens ont décidé d’éradiquer la population de chats qui mettait en danger les oiseaux de mer. À l’origine, ces chats avaient été introduits dans l’île pour enrayer l’essor des lapins. Mais une fois les prédateurs retirés, les lapins se sont remis à proliférer. 24 ans plus tard, la végétation locale et le paysage sont totalement ravagés. « Nos découvertes montrent qu’il est important que les scientifiques étudient l’écosystème dans son ensemble avant de lancer des programmes d’extermination« , recommande Lucieer Arko, professeur à l’université de Tasmanie.

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