Le franchissement du 85ème parallèle Nord par le Boréal témoigne de la fonte accélérée de la banquise en Arctique

Le 8 septembre 2020, le Boréal, un bateau proposant des croisières le long de la banquise arctique, a franchi le 85ème parallèle Nord. C’est le premier bateau de ce type à dépasser une latitude aussi extrême, rapporte le journal Le Monde. Le dérèglement climatique a rendu cette incursion plus au nord possible. Avec la hausse des températures, la surface de glace en Arctique diminue ouvrant de nouvelles voies navigables. Ainsi, 2020 est la deuxième pire année enregistrée en termes de superficie de la banquise autour du pôle Nord. Si l’on ne fait rien, le GIEC estime que l’Arctique pourrait connaitre des étés sans banquise tous les 3 à 10 ans d’ici 2100.

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2 commentaires

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    • Méryl Pinque

    Honte aux faiseurs de fric.
    Honte au Boréal.

    • Rozé

    Là bas dans les neiges et sur la glace
    Un grand animal tout blanc se déplace:
    J’ai nommé l’ours polaire
    Qui habite la calotte glaciaire.

    L’univers de ce roi du pôle Nord,
    Ne sera bientôt qu’un triste décor.
    Cet espace vital pour lui, se réduit
    Un peu plus, chaque jour et chaque nuit.

    Ce grand nomade de l’Artique
    Migrera sans doute en Amérique
    En Europe du nord, en Sibérie
    Si l’avenir sombre, enfin, lui sourie.

    Sans même attendre son départ ou sa mort
    Des hommes sans foi, des croques morts
    Enverront des bateaux au spectacle
    De cette sinistre et affreuse débâcle.

    D’abord pour s’enrichir de ce tourisme
    Qui s’émerveille d’un cataclysme,
    Vogueront des palaces flottants
    Pour voyageurs parfois incontinents.

    Puis viendront les plateformes foreuses
    Equipées de têtes chercheuses
    Aptes à trouver ce liquide noir
    Aux revenus juteux à percevoir.

    Qu’importe le risque de grave pollution
    Car les ingénieurs ont des solutions
    Pour résoudre tout problème technique.
    Dommage qu’ils leur manque une éthique.

    Car à quoi bon extraire à cet endroit
    Ou la neige peut être encore, poudroie,
    Quelques restes minables d’une matière
    Qui réchauffe indirectement l’atmosphère ?

    Pourquoi faudrait-il détruire ce lieu
    Supprimer de l’ours blanc, le milieu
    Juste pour faire rouler plus d’autos
    Ou bien réchauffer quelques bobos ?

    Pourquoi accepter cette exploitation
    Qui est sans conteste la négation
    Du vivant, de notre Terre nourricière
    De notre destinée première.

    Réveillons nous, levons nous
    Ce monde et ce pôle sont à nous
    Ne laissons pas les grands rapaces
    Envahir cette magnifique place.

    Ayons un sursaut, une conscience
    Refusons cette malsaine malfaisance
    Arrêtons les foreurs, arrêtons les destructeurs
    Faisons taire tous ces voleurs et leurs moteurs.

    Redonnons sa place à l’ours blanc
    Rendons notre monde bien vivant
    Réapprenons à respirer, à bien vivre
    Sans hydrocarbures nous pouvons revivre.

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