De la nécessité de faire tomber les clichés sur les campagnes

Les habitants des villes ont souvent une vision archaïque des campagnes. Les territoires ruraux sont considérés comme des espaces uniquement agricoles, sans emplois autres que les métiers de la terre. Leurs habitants, les « campagnards », sont vus comme des ploucs, sans culture ni éducation. Claire Desmares-Poirrier, agricultrice et autrice de L’exode urbain : Manifeste pour une ruralité positive, vient tordre le cou un à un aux clichés sur la campagne. Interviewée par Brut, elle plaide pour une nouvelle vision des territoires ruraux qui pourrait, selon elle, aider à résoudre certains de nos problèmes actuels, tels que les crises économique et climatique.

2 commentaires

Ecrire un commentaire

    • Méryl Pinque

    De la nécessité de faire tomber les clichés sur les écologistes et les végans chez une partie de la population rurale qui les traite systématiquement de « bobos des villes » : voilà qui me semble encore plus nécessaire.

    Parce qu’entre nous, moi qui ai grandi et vis toujours à la campagne, les éleveurs et les chasseurs qui m’entourent haïssent bel et bien la végane et l’écologiste que je suis. Et ne peuvent méconnaître le fait que je ne sois pas une bobo des villes.

    En revanche, oui, leur lourdeur d’esprit et leur retard abyssal sur les questions écologiques et des droits des animaux sont, elles, en revanche, bien réelles. Nous vivons bel et bien sur deux planètes différentes aux trajectoires opposées.

    • Michel CERF

    L’agriculture intensive , polluante , l’usage de pesticides et son impact sur la biodiversité , notre santé et le réchauffement climatique , vous appelez ça un cliché ?!