« Buso, ma vie d’obus », un reportage interactif sur les pollutions engendrées par la destruction des stocks de munitions après la Première guerre mondiale

« Buso, ma vie d’obus » revient sur les conséquences écologiques du stockage et de la destruction des stocks de matériel militaires après la Première guerre mondiale. Aujourd’hui encore, les sols des sites restent pollués par les métaux et les substances chimiques employés afin de détruire les obus. Les obus sont stockés, parfois détruits, et au fil du temps, ils rouillent, se dégradent et laissent s’échapper les polluants qui infiltrent les sols voire les nappes phréatiques. L’héritage toxique de la Première guerre mondiale affecte encore certaines régions françaises. C’est le cas dans la forêt de Spincourt dans la Meuse où le sols contient encore de l’arsenic et d’autres substances toxiques employées dans les obus chimiques. Ce documentaire se présente sous la forme de très courtes vidéos  à découvrir au travers d’échanges avec Obuso via la messagerie de facebook (il suffit d’entamer le dialogue via le chat avec la page Buso ma vie d’obus qui se trouve ici), un personnage fictif. Il explique les enjeux de la dépollution  par écrit et à partir d’interviews d’historiens et de spécialistes de l’environnement, de vidéos d’archive et contemporaines. Un documentaire interactif et innovant réalisé par Maxime Dewilder, qui a participer magazine GoodPlanet.Info en 2018, durant ses études de journalisme au CFJ de Paris.

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