Assurer le développement ou préserver le climat, tel est le dilemme de l’Afrique à propos de ses réserves d’énergies fossiles

L’Afrique fait face à un dilemme cornélien : exploiter ses réserves d’énergies fossiles pour assurer son développement économique au risque d’accroître le réchauffement climatique ou bien voir sa croissance ralentir ou stagner en choisissant de ne pas exploiter ses gisements énergétiques ? Ce débat complexe existe depuis longtemps, mais demeure plus que jamais actuel. Les dirigeants africains sont conscients des enjeux environnementaux, mais revendiquent le droit d’exploiter leurs propres ressources en charbon, en pétrole et en gaz pour développer leurs pays. Le continent n’est responsable que de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre alors que près de 17 % de la population mondiale y vit, encore en grande partie dans la pauvreté. En revanche, le continent et ses habitants sont directement menacés par les conséquences du changement climatique. La solution est surement dans le développement des énergies renouvelables. RFI revient sur ce sujet complexe.

3 commentaires

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    • DENISE laurent

    Ce n’est pas le carbone qui met le feu à nos campagnes mais UNIQUEMENT la sécheresse ! On a favorisé les cultures sèches et les forets de conifères pour économiser l’eau … quand on limite l’évapotranspiration les températures montent ça sèche et ça brule ! La situation actuelle est le résultat de l’incompétence TOTALE des services de l’état pour gérer un élément aussi simple que l’eau … Il est techniquement IMPOSSIBLE de faire pire mais si on veut arrêter le massacre il faut rapidement faire l’inverse … L’arbre « climatise » parce qu’il « transpire », l’évapotranspiration évacue 60% de la chaleur et provoque 70% des pluies ! C’est avec des champs Verts et des villes Vertes qu’on provoque les pluies et évacue la chaleur. Une nature sèche c’est une nature MORTE ! Une région sans eau c’est un désert pour le climat l’eau l’agriculture mais aussi la biodiversité.
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    https://www.ouest-france.fr/medias/ouest-france/courrier-des-lecteurs/secheresse-et-dereglement-climatique-8a9e8ea1-4fa0-420f-8633-8ffd27dbc189

    • Balendard

    Estimer que la non exploitation par l’Afrique de ses réserves d’énergies fossiles risque de freiner son développement économique c’est passer sous silence le formidable potentiel en énergie électrique que reorésente le voltaïque sur ce continent compte tenu de son ensoleillement exceptionnel. Cela d’autant que l’électricité produite par le voltaïque permettrait en exploitant les nappes souterraines profondes de solutionner le fait que selon L’UNU, la branche universitaire de l’ONU créée au Japon en 1973, un africain sur 3 n’avait toujours pas un accès sécurisé à l’eau, les pays africains les plus en RETARD à ce sujet étant la Somalie, le Tchad et le Niger.

    • Youb

    L’Afrique a droit au développement tout comme le reste du monde. Il est vital de sortir le continent de la pauvreté même si c’est au détriment du climat. Les pays développés sont responsables de la dégradation de l’environnement et des fortes inégalités entre les pays. La dégradation des écosystèmes est une menace existentielle pour l’humanité. Il est temps que les pays développés sortent de leur égoïsme et leur aveuglement pour comprendre que la destruction de la planète n’épargnera personne, riche comme pauvre. Ou on joue la carte de la vraie solidarité ou on péri tous ensemble !

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