« Pour chaque centimètre de hausse du niveau des océans, il y aura un million de déplacés dans le monde »

Interviewé par un journaliste du Monde, en marge de l’Assemblée générale des Nations-Unies à New York, Antonio Guterres, Haut-Commissaire pour les réfugiés fait part de sa préoccupation concernant les réfugiés de la faim et des changements climatiques. Ces réfugiés, victimes du changement climatique, de sècheresse, de catastrophes naturelles plus fréquentes mais aussi de pauvreté induite, seront de plus en plus nombreux dans l’avenir. « Selon les estimations, pour chaque centimètre de hausse du niveau des océans, il y aura un million de déplacés dans le monde », rapporte le Haut-Commissaire. Ceux-ci n’ont pas encore de statut juridique contrairement aux réfugiés victimes des guerres, de persécution ethnique ou religieuse, protégés par la Convention de 1951, un « instrument très puissant ». Malheureusement, déplore l’ancien premier ministre portugais, « la communauté internationale n’est pas prête. On croit parfois qu’on peut tout résoudre par la gestion de plus en plus restrictive des frontières. C’est une illusion qu’on paiera très cher, si on ne s’occupe pas des causes profondes de ces déplacements ».

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