La Fondation à la rencontre de ses partenaires de terrain en Ardèche et dans la Drôme


La Fondation GoodPlanet était sur le terrain dans la Drôme et l’Ardèche du 13 au 16 mars ! Claire Sellier (cheffe de projets agriculture durable) et France Goldzahl (responsable du programme Action Carbone Solidaire) y ont rencontré les associations que nous accompagnons ainsi que les agriculteurs et agricultrices bénéficiaires de nos actions.

La Fondation GoodPlanet et l’Association Drômoise d’Agroforesterie (ADAF) collaborent sur plusieurs projets d’agroécologie et d’agroforesterie qui visent à former les agriculteurs sur ces sujets et à les accompagner à la plantation de couverts végétaux ou d’arbres et arbustes en association avec de l’élevage, des cultures annuelles ou des vignes. Avec l’association L’Hirondelle aux Champs, la Fondation accompagne aussi les fermes pour créer et/ou restaurer des aménagements favorables à la biodiversité (haies, mares, nichoirs, perchoirs…).

Ces rencontres avec les agriculteurs et agricultrices sur le terrain ont mis en lumière les problèmes grandissants liés aux perturbation du cycle de l’eau :raréfaction globale et pluviométrie ponctuelle excessive et brutale (érosion des sols, manque de fourrage..). Les personnes rencontrées font déjà face à des difficultés d’accès à la ressource en eau et aux conséquences des évènements climatiques extrêmes (inondations, sécheresse…) dans leurs activités et le changement climatique amplifie le phénomène.

C’est donc un besoin d’adaptation des pratiques agricoles qui se fait de plus en plus sentir. Les couverts végétaux (entre les plantes cultivées et/ou dans l’intervalle où il n’y a pas de cultures sur les parcelles agricoles) ainsi que la plantation d’arbres ou de haies permettent une meilleure infiltration de l’eau dans les sols et limitent la perte d’eau par évaporation.

Laure, viticultrice en Ardèche nous déclare ainsi : « le changement climatique, il est là. On se le prend en pleine gueule en temps qu’agriculteurs ! Maintenant, il faut y aller, il faut se lancer dans la plantation d’arbres et les couverts végétaux des sols, même si on n’a pas encore tous les retours d’expériences… »

C’est pourquoi dans les prochains mois avec nos partenaires terrain, nous allons travailler afin davantage prendre en compte la question hydrologique en amont des projets dans les fermes en travaillant à mieux analyser la topographie et les éléments du paysage en amont pour proposer des aménagements visant à ralentir, répartir, infiltrer et stocker les eaux de pluie et de ruissellement, et densifier la végétation cultivée ou non, pour améliorer la résilience de ces systèmes agricoles face aux problématiques rencontrées (inondation, érosion, baisse de fertilité des sols et de la biodiversité…).

Ecrire un commentaire