COP21/#60 Solutions : le vélo comme moyen de transport urbain


Place de la Concorde, Paris, France. Depuis 2007, Paris propose près de 20 000 vélos en libre-service répartis dans 1230 stations. (48°51’ N - 2°21’ E) © Yann Arthus-Bertrand Altitude / Photo
Place de la Concorde, Paris, France. Depuis 2007, Paris propose près de 20 000 vélos en libre-service répartis dans 1230 stations. (48°51’ N - 2°21’ E) © Yann Arthus-Bertrand Altitude / Photo
Place de la Concorde, Paris, France. Depuis 2007, Paris propose près de 20 000 vélos en libre-service répartis dans 1230 stations. (48°51’ N – 2°21’ E) © Yann Arthus-Bertrand Altitude / Photo

Dans quelques mois se tiendra, à Paris, la COP21 dont l’objectif est de trouver un accord pour enrayer le changement climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Découvrez une sélection de 60 solutions concrètes, sélectionnées par la fondation GoodPlanet, et déjà mises en œuvre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Aujourd’hui : développer le vélo comme moyen de transport au quotidien, c’est ce qu’est parvenu à faire Copenhague, et ce malgré son climat, avec d’excellents résultats pour els finances publiques de la ville et la santé de ses habitants.

DES VÉLOS POUR AMÉLIORER LES FINANCES ET LA SANTÉ

Propres et silencieux, les vélos sont un moyen extrêmement rentable de fluidifier la circulation en ville.

Copenhague, la capitale danoise, a mis en place depuis des années un plan global d’encouragement aux bicyclettes. Elle compte maintenant plus de vélos que d’habitants ! Et chacun parcourt en moyenne 3 kilomètres par jour. Malgré les conditions climatiques pas toujours favorables, plus du tiers des habitants de la ville utilise ce mode de transport pour se rendre au travail ou à l’école – c’est souvent plus rapide et plus pratique que d’emprunter un autre mode de transport.

Les infrastructures mises en place (pistes ou voies cyclables) sont beaucoup moins chères que des routes ou des métros. Les avantages sont variés et, au total, selon une analyse économique commandée par la ville, ces infrastructures sont rentabilisées très rapidement. Par ailleurs, le vélo permet une activité physique régulière, avec des gains considérables en termes de santé publique. Ce sont aussi près de 90 000 tonnes de CO2 chaque année économisées par rapport au trafic automobile rien que pour Copenhague.


Pour en savoir plus :

Copenhagen’s Bicycle Strategy & Policies (EN)

Velib’ (FR)

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