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COP21/#60 Solutions : développer les jardins pluviaux contre les inondations

jardins pluviaux

Quartier nord-ouest de La Nouvelle-Orléans, après le passage de l’ouragan Katrina, États-Unis. En 2011, l’ONU a enregistré plus de 300 catastrophes naturelles qui ont provoqué le décès de 29 788 personnes et infl igé des pertes économiques de près de 366 milliards de dollars (30°00’ N – 90°05’ O). © Yann Arthus-Bertrand Altitude / Photo
jardins pluviaux
Quartier nord-ouest de La Nouvelle-Orléans, après le passage de l’ouragan Katrina, États-Unis. En 2011, l’ONU a enregistré plus de 300 catastrophes naturelles qui ont provoqué le décès de 29 788 personnes et infl igé des pertes économiques de près de 366 milliards de dollars (30°00’ N – 90°05’ O). © Yann Arthus-Bertrand Altitude / Photo
Dans quelques mois se tiendra, à Paris, la COP21 dont l’objectif est de trouver un accord pour enrayer le changement climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Découvrez une sélection de 60 solutions concrètes, sélectionnées par la fondation GoodPlanet, et déjà mises en œuvre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Aujourd’hui :  la création d’espaces verts, appelés jardins pluviaux en Norvège, pour prévenir le risque d’inondations.
 Pour faire face aux précipitations dont l’intensité croit avec le changement climatique et pour lutter contre le risque d’inondation qui augmente, aménager des espaces verts permet d’absorber l’eau et de diminuer les écoulements.

La ville Trondheim, au nord de la Norvège, a ainsi installé depuis 2010 des jardins pluviaux capables d’absorber les eaux de pluie afin de mieux gérer leur écoulement. Pour chacun des espaces pilotes, une zone de dépression a été creusée, le sol argileux remplacé par un sol sableux et des plantes ont été installées. Quand la pluie tombe en grandes quantités, l’eau entre dans le jardin pluvial et s’infiltre dans le sol sableux. L’eau est captée, retenue, puis dirigée vers une zone favorable à son infiltration.

Selon les données recueillies à Trondheim, ce système de jardin pluvial permettrait de réduire de 100 % le risque d’inondation lors des pics de précipitation. Il a aussi pour avantage d’augmenter la taille des espaces verts de la ville.


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