#60Solutions : Brûler moins de bois pour mieux vivre

Paysage dans la brume près du site d’Angkor, Cambodge. L’Organisation Mondiale de la Santé estime que la pollution de l’air intérieur (principalement due aux feux de cuisson et de chauffage) est liée à 4,3 millions de décès prématurés en 2012 (13°23’54.97”N-103°51’47.97”E). © Yann Arthus-Bertrand Altitude / Photo
Paysage dans la brume près du site d’Angkor, Cambodge. L’Organisation Mondiale de la Santé estime que la pollution de l’air intérieur (principalement due aux feux de cuisson et de chauffage) est liée à 4,3 millions de décès prématurés en 2012 (13°23’54.97”N-103°51’47.97”E). © Yann Arthus-Bertrand Altitude / Photo

Dans les zones rurales pauvres, on cuisine sur un feu de bois ou de charbon. Mais ces feux sont très peu efficaces. Moins de 10 % de leur énergie sert effectivement à chauffer les aliments.

Divers acteurs, proposent des petits dispositifs peu onéreux, souvent en terre cuite, qui améliorent la combustion : ce sont des foyers de cuisson améliorés. Grâce à eux, préparer un repas demande 20 % de combustible en moins. Au Cambodge, le GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités), a ainsi commercialisé plus de 2 millions de foyers améliorés, pour une somme modique, dans le pays.

En réduisant l’usage du charbon ou du bois, ces dispositifs améliorent la qualité de l’air intérieur et permettent aux Cambodgiens de réduire leurs dépenses d’énergie. Ils participent également à la lutte contre la déforestation. Dans le pays, sur la période 2003-2012, ces foyers améliorés ont évité l’émission de 1,5 million de tonnes de CO2. Le dispositif est utilisé dans le monde entier.

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